Après leur offensive ce week-end, Manuel Valls et Claude Bartelone sont côte à côte au musée du Bardo, à Tunis (Tunisie). Il a beau être de l'autre côté de la Méditerranée, le Premier ministre n'échappe pas au psychodrame qu'il a lui-même provoqué, mais désormais, il joue la carte de l'apaisement. "Il ne peut y avoir aucune confrontation politique au sein d'une primaire entre le président et le Premier ministre", a déclaré Manuel Valls.Il reste le maître du jeuDéjà après le déjeuner en tête à tête hier, lundi 28 novembre, à l'Élysée, l'affaire était donc tranchée. Autre doute levé ce matin, le premier secrétaire du Parti socialiste, agacé, confirme que si le président était candidat, il passerait par la primaire. François Hollande reste le maître du jeu, c'est lui qui mettra un terme au suspense de sa candidature. Il a jusqu'au 15 décembre pour se déclarer à la primaire.