Présidentielle : Arnaud Montebourg va annoncer le retrait de sa candidature, sans se rallier à un autre candidat
Le chantre de la "Remontada" Arnaud Montebourg va annoncer dans les prochaines heures le retrait de sa candidature à la présidentielle, sans se rallier à un autre candidat.
Le chantre de la "Remontada" Arnaud Montebourg va annoncer dans les prochaines heures le retrait de sa candidature à la présidentielle, a appris mardi 18 janvier franceinfo de sources proches du candidat, confirmant une information de 20 minutes. Ce retrait prendra la forme d'une vidéo préenregistrée diffusée mercredi sur les réseaux sociaux.
L'ancien ministre socialiste du Redressement productif n'a pu que constater que "ses propositions n'ont pas trouvé l'écho souhaité", selon son directeur de campagne Mickaël Vallet. Crédité de 1 à 3% d'intentions de vote dans les sondages, Arnaud Montebourg n'en a eu que plus de difficultés à trouver les financements nécessaires pour sa campagne.
Pas de ralliement à un autre candidat
Non retenu dans le processus de la Primaire populaire, il ne se ralliera pas non plus à un candidat. "Les discussions n'ont pas été d'une qualité suffisante, explique un de ses proches à franceinfo. Tout le monde défend sa chapelle."
Selon son entourage, Arnaud Montebourg s'est en effet longuement entretenu il y a une dizaine de jours avec Anne Hidalgo et Jean-Luc Mélenchon puis, plus récemment, avec Fabien Roussel. Lundi encore, il attendait que les échanges avec Christiane Taubira se poursuivent, sans succès. "Cela démontre la faillite de la gauche", résume un des ses lieutenants.
Une campagne marquée par la polémique
Après deux premières tentatives aux primaires du PS en 2012 et 2017, l'ancien ministre du Redressement productif de François Hollande s'était cette fois lancé sans le soutien d'un parti, en septembre 2021, en se présentant comme le candidat de la "Remontada de la France".
Arnaud Montebourg avait ensuite "offert sa candidature" à "un projet commun", le 8 décembre. La campagne d'Arnaud Montebourg avait été marquée par des propos polémiques en faveur d'un éventuel blocage des transferts d'argent privé vers les pays qui refusent d'accueillir leurs ressortissants visés par une mesure d'expulsion.
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