Présidentielle : Arnaud Montebourg tente de convaincre plusieurs candidats de gauche de s'unir
La candidate PS, Anne Hidalgo, a appelé mercredi soir à une primaire à gauche qui a reçu une fin de non-recevoir de tous ses concurrents (écologiste, "insoumis" et communiste).
Le candidat de la "Remontada de la France", Arnaud Montebourg, qui a proposé mercredi une candidature commune à gauche, "sonne le tocsin". L'ancien ministre de l'Economie ne désespère pas de convaincre Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot, et les a appelés, vendredi 10 décembre.
La candidate PS, Anne Hidalgo, a appelé mercredi à une primaire à gauche qui a reçu une fin de non-recevoir de tous ses concurrents (écologiste, "insoumis" et communiste).
"Il faut sonner le tocsin"
"Quand il y a le feu sur la ville, il faut sonner le tocsin, l'extrême droite est aux portes du pouvoir", avait mis en garde l'ancien ministre socialiste sur RMC, qui estime que "si Madame Le Pen l'emporte à cette élection présidentielle, on se souviendra de la responsabilité de la gauche".
☎️ Mon appel à Anne Hidalgo.@Anne_Hidalgo
— ☰ Arnaud Montebourg (@montebourg) December 10, 2021
Pour un #ProjetCommun et une candidature commune. pic.twitter.com/NhiVDECGxC
☎️ Mon appel à Yannick Jadot.@yjadot
— ☰ Arnaud Montebourg (@montebourg) December 10, 2021
Pour un #ProjetCommun et une candidature commune. pic.twitter.com/85BO12WX03
☎️ Mon appel à Jean-Luc Mélenchon.@JLMelenchon
— ☰ Arnaud Montebourg (@montebourg) December 10, 2021
Pour un #ProjetCommun et une candidature commune. pic.twitter.com/us9AD31uSH
"Je propose que nous construisions dans le temps qui nous est imparti, jusque début janvier, un projet commun", que "chacun apporte les cinq projets qu'il voudrait mettre en œuvre dans le quinquennat à venir", a-t-il expliqué. "Si les Français ne pensent pas qu'on peut gouverner ensemble, ils ne voteront ni pour les uns ni pour les autres", a-t-il averti.
Yannick Jadot a enterré l'idée d'une primaire jeudi matin, tout comme Jean-Luc Mélenchon qui est en campagne depuis plus d'un an. "Il a dit non, (...) il pense qu'il peut gagner seul", a expliqué Arnaud Montebourg vendredi soir, évoquant un "entretien cordiale de haute qualité". De son côté, Anne Hidalgo maintient qu'elle ne retirera sa candidature qu'en cas de victoire d'un opposant à une hypothétique victoire de la gauche.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.