Ce jeudi 16 mars, Benoît Hamon a présenté son programme. Il a marqué clairement une inflexion à gauche.
En présentant son programme présidentiel de jeudi 16 mars, Benoît Hamon a évoqué des mesures de gauche hautement symboliques. Sa première cible, ce sont les banques, avec une taxe sur leurs superprofits. L'objectif est de collecter ainsi cinq milliards d'euros par an pour financer en partie le revenu universel. Autre idée pour aider les entreprises en difficulté, le candidat socialiste ne s'interdit pas des nationalisations temporaires où l'État prendrait 51% du capital jusqu'au rétablissement de l'entreprise.
Une "mélenchonisation" ?
Les proches de Jean-Luc Mélenchon voient là un virage à gauche de Benoît Hamon. "Il y a de la mélenchonisation dans son propos. On a mené des combats et on a remporté sans doute des victoires idéologiques où certains comprennent bien que, pour avoir plus l'oreille de nos concitoyens, il faut parler comme nous nous parlons depuis des années", analyse Alexis Corbière, porte-parole de Jean-Luc Mélenchon.
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