Cet article date de plus de trois ans.

Présidentielle : les leaders de la gauche sont d'accord pour discuter avec Yannick Jadot

Le député européen EELV a appelé au dialogue, après avoir jugé que la gauche, si elle est "divisée", n'a "aucune chance de gagner" contre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'eurodéputé EELV Yannick Jadot à Lorient le 05 février 2021  pour soutenir la candidature écologiste pour les elections regionales et departementales de Bretagne. (BAPTISTE ROMAN / HANS LUCAS / AFP)

Est-ce le début d'une candidature commune pour 2022 ? Jean-Luc Mélenchon, Olivier Faure, Fabien Roussel et Benoît Hamon, leaders de La France insoumise (LFI), du Parti socialiste (PS), du Parti communiste (PCF) et de Générations, ont répondu oui à Yannick Jadot. Le député européen EELV a proposé lundi 29 mars sur France Inter aux écologistes et à la gauche de se mettre autour d'une table afin de construire un "grand projet d'espérance" pour 2022.

"Oui", a laconiquement répondu dans un tweet le fondateur de Générations et ex-candidat à la présidentielle Benoît Hamon, tandis que le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, s'est dit "prêt à rencontrer tous les candidat-es ou responsables des partis de gauche". Jean-Luc Mélenchon a, lui, dit être "prêt à rencontrer personnellement" Yannick Jadot, "comme nous l'avions fait en 2017 avant que vous rejoigniez Benoît Hamon'.

"Parlons du fond"

Olivier Faure, le patron du PS, a dit avoir appelé Yannick Jadot pour lui dire son "accord sur sa volonté de construire un projet commun qui conduise à un candidat commun", pour "sortir de la division et se mettre à la hauteur des enjeux".

Yannick Jadot défend la nécessité de se mettre d'accord sur "un processus de désignation" et "un projet de conquête". Le candidat à la primaire écologiste juge notamment que la gauche, si elle est "divisée", n'a "aucune chance de gagner" l'élection présidentielle prévue au plus tard le 13 mai 2022. "On définira ensemble peut-être un processus de désignation pour avoir une candidature unique, mais parlons du fond, construisons cette espérance pour les Françaises et les Français", a-t-il ajouté.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.