Primaire à gauche proposée par Anne Hidalgo : "Ce n'est pas la solution", répond le candidat PCF Fabien Roussel

France Télévisions
Publié Mis à jour
Le candidat PCF à la présidentielle Fabien Roussel, à Vénissieux (Rhône), le 3 décembre 2021.  (NICOLAS LIPONNE / HANS LUCAS / AFP)

La candidate socialiste a proposé mercredi l'organisation d'une primaire à gauche pour désigner un candidat unique pour la présidentielle, invitation aussitôt déclinée par l'ensemble de la gauche.

Ce qu'il faut savoir

"Il y a beaucoup de différences entre nous tous" : le candidat du Parti communiste français Fabien Roussel a décliné, jeudi 9 décembre, la proposition d'organiser une primaire de la gauche formulée par Anne Hidalgo pour désigner un candidat unique pour la présidentielle. "Ce n'est pas la solution. Une primaire règle le problème de la personne : ce n'est pas la personne qu'il faut trouver, c'est ce sur quoi nous nous unissons", a-t-il déclaré sur BFMTVSuivez notre direct.

 Le refus de Yannick Jadot. "Ce n'est pas le choix des écologistes" : le candidat écologiste ne participera pas à la primaire de la gauche proposée par la maire de Paris."Il y a une volonté de sortir de l'impasse par une idée surprise", a fustigé jeudi matin le candidat écologiste sur Europe 1.

 Une idée soutenue par Olivier Faure. "Ce n'est pas un SOS mais une prise de conscience collective nécessaire", a réagi le premier secrétaire du Parti socialiste sur France Inter qui s'inquiète de voir "une élection présidentielle dominée très largement par les thèmes de l'extrême droite".

 Les insoumis et des communistes pas intéressés. "Anne Hidalgo ne peut pas nous proposer la machine à perdre que le PS a inaugurée en 2016", a lancé le député insoumis Eric Coquerel sur franceinfo. Quant à Fabien Roussel, le candidat du PCF, "il ira jusqu'au bout", a tranché un membre de sa campagne sur RMC

 Arnaud Montebourg, lui, est ravi. "Je me réjouis de cette proposition d'Anne Hidalgo, ça bouge enfin", a déclaré le candidat, qui prone la "remontada de la France". Il avait appelé un peu plus tôt mercredi à un rassemblement de la gauche derrière "un projet commun" et un "candidat commun".

 Un programme commun possible ? "Une candidature d'union n'a de sens que s'il y a un programme commun", a réagi l'ancien président de la République. Cette candidature n'a du sens que "si tous les candidats qui se désistent pour la personnalité qui pourrait les réunir partagent les mêmes propositions, les mêmes conceptions".