Cet article date de plus de deux ans.

Présidentielle : la primaire à gauche proposée "n'est pas un SOS mais une prise de conscience collective nécessaire", assure Olivier Faure

"Je veux aller jusqu'au bout. C'est la raison pour laquelle je souhaite cette primaire" proposée mercredi par Anne Hidalgo, soutient le premier secrétaire du PS.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, le 9 décembre 2021 sur France Inter. (FRANCEINTER / RADIO FRANCE)

"Ce n'est pas un SOS, c'est simplement une prise de conscience collective nécessaire", assure jeudi 9 décembre sur France Inter Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, interrogé sur la primaire à gauche proposée par la candidate socialiste Anne Hidalgo mercredi soir sur TF1.

>> Comment réagit-on à gauche à la proposition d'Anne Hidalgo d'une primaire à gauche ? Suivez notre direct.

"Le problème quel est-il ?", interroge le patron du PS. "Nous avons une élection présidentielle qui est dominée très largement et pas seulement dans les enquêtes d'opinion, dans la façon dans laquelle le débat s'organise, par des thèmes qui sont d'abord ceux de l'extrême droite (...). Est-ce qu'on veut vraiment que le second tour de l'élection présidentielle se joue demain entre Valérie Pécresse qui propose de mettre la retraite à 65 ans et Emmanuel Macron qui dit que c'est 67 ans pour lui ?"

"Est-ce que vraiment nous nous sommes résolus à l'idée qu'il fallait forcément être absent de ce second tour ?"

Olivier Faure, premier secrétaire du PS

à France Inter

Dans les sondages, relève le patron du PS, "il n'y a aucun candidat de gauche qui fait plus de 8 %. Si vous aviez déjà un candidat à 15 %, sans doute faudrait-il raisonner différemment et dire qu'il y a quelqu'un qui a fait la percée". Pour Olivier Faure, "on a aujourd'hui un combat qui est entre la gauche et la gauche et qui ne débouche sur rien. Moi je ne suis pas venu faire de la politique pour témoigner et pour regarder les autres faire. Ce que je veux et c'est la raison pour laquelle j'appartiens à cette gauche-là, eh bien moi je veux aller jusqu'au bout. C'est la raison pour laquelle je souhaite cette primaire".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.