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Vidéo Parti socialiste : Stéphane Le Foll à la conquête d'un autre renouvellement

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Durée de la vidéo : 27 min
Parti socialiste : Stéphane Le Foll à la conquête d'un autre renouvellement
Parti socialiste : Stéphane Le Foll à la conquête d'un autre renouvellement Parti socialiste : Stéphane Le Foll à la conquête d'un autre renouvellement (France 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions

Le 11 février, Stéphane Le Foll était l'invité de "Dimanche en Politique". Il a notamment évoqué les élections au sein du Parti socialiste, organisées en mars prochain.

Au mois de mars prochain sera désigné le nouveau premier secrétaire du Parti socialiste. Stéphane Le Foll, ancien ministre de l'Agriculture sous François Hollande, est l'un des quatre candidats au poste. Le 11 février, il était l'invité de Francis Letellier dans "Dimanche en politique".

Le parti doit avant tout trouver de nouveaux locaux et, c'est envisagé, changer de nom. Pour régler ces questions, Stéphane Le Foll déclare : "Je ferai un débat après le congrès, qui sera tranché dès septembre de cette année, pour que se pose la question de notre organisation interne." 

Sur le nouvel emplacement du siège du Parti socialiste, Stéphane le Foll n’a donné aucune piste concrète, et il a précisé que ce sera décidé "en fonction des moyens". Il a confirmé vouloir renommer le parti en "Les socialistes". 

PS : "Je suis resté loyal et fidèle, à l'heure où la trahison est à la mode"

Interrogé sur le caractère personnel de cette élection, parfois considérée comme une guerre des egos plutôt que comme un débat de fond, l'ancien ministre précise : "J'ai écrit un texte, fixé les grands défis. Cet effort est sur le fond, ce n'est pas qu'une question de personnalité. La question du PS est à la fois de se rénover et d'exister dans le débat public. Je veux mettre mon expérience au service des militants et du parti, je suis resté loyal et fidèle, à l'heure où la trahison est à la mode, je suis pour la loyauté et la fidélité."

Des quatre candidats, Stéphane Le Foll est le plus proche de l'ancien exécutif, certains considèrent donc qu'il n'est pas en mesure d'apporter le renouvellement nécessaire à la renaissance du parti. Il s'est défendu : "Je n'incarne pas le renouvellement comme on l'entend, car j'ai été ministre. Le renouvellement, il faut le chercher dans les parcours, dans les valeurs, voilà le vrai renouvellement. Tout le monde a plus ou moins le même parcours dans le parti, désormais, il faut être ouvert."

N. Hulot : "La justice est la seule qui peut trouver la vérité"

Stéphane Le Foll a également réagi à l’affaire Nicolas Hulot, rattrapé par une plainte pour viol, qui avait été classée : "J'ai fait le choix de ne pas rentrer dans la présomption de suspicion. […] La justice est la seule qui peut trouver la vérité". En conclusion, il ne souhaite pas "s’engager dans l’idée d’un procès politique".

Corse : reconnaître sans officialiser

Sur la Corse, il a affirmé être "contre le nationalisme", dans ses formes nationales comme régionales. Il a néanmoins estimé que le discours du président de la République aurait mérité de ne pas être au lendemain des hommages au préfet Erignac pour avoir "le temps nécessaire […] de poser les grandes questions". Il a ajouté, sur la question de la langue corse, qu’elle "doit être reconnue" mais qu’il est toutefois contre le principe de "co-officialité" d’une langue régionale avec le français.

Fonction publique : le vrai sujet, c’est la "suppression de 120 000 postes"

Sur la nouvelle police de sécurité du quotidien annoncée par Gérard Collomb, Stéphane Le Foll n’est pas contre le principe car il estime que l’"on a besoin d’une police au contact des citoyen". Il a toutefois critiqué le manque d’objectifs précis. Selon lui, "les violences domestiques doivent être une priorité" de cette nouvelle police du quotidien.

Il a ensuite critiqué les suppressions d'emplois prévues dans le cadre de la réforme de la fonction publique car "il y aura très peu de [départs] volontaires". Il a ajouté que le vrai sujet est la "suppression de 120 000 postes" en rappelant que le précédent quinquennat avait veillé à la "stabilité du nombre de fonctionnaires".

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