Najat Vallaud-Belkacem décline avec ironie une invitation de l'hebdo "Valeurs actuelles"
La ministre de l'Education nationale était invitée à "célébrer" les 50 ans du journal conservateur.
"Quel dommage vraiment !" La ministre de l'Education n'assistera pas à l'anniversaire de l'hebdomadaire conservateur Valeurs actuelles et l'a fait savoir, vendredi 23 septembre, sur Twitter, non sans ironie. "Désolée, déjà prise ce jour-là", a répondu Najat Vallaud-Belkacem au SMS d'invitation, qu'elle a publié, accompagné de trois unes de Valeurs actuelles consacrée à son ministère. Manière de rappeler que l'hebdo l'a régulièrement prise à partie.
.@Valeurs Désolée, déjà prise ce jour-là. Quel dommage vraiment ! pic.twitter.com/EsnCSxfAsY
— Najat Belkacem (@najatvb) September 23, 2016
L'une la qualifie d'"ayatollah", transformant son titre en "ministre de la Rééducation nationale". L'autre l'accuse d'être "la casseuse de l'école", qui a "sacrifié" les enfants. Sur la dernière, le visage de la ministre est accompagné de la phrase : "Comment la gauche éduque nos enfants dans la haine de la France". Toutes ont été publiées entre septembre 2014 et septembre 2016.
"Il est loin le temps où vous répondiez positivement"
Sur Twitter toujours, Valeurs actuelles n'a pas manqué de répondre à la ministre. "Chère @najatvb,il semble loin le temps où vous répondiez positivement et avec entrain à nos invitations", écrit l'hebdomadaire, joignant une photo d'un petit mot signé de la main de Najat Vallaud-Belkacem, déjà plein d'ironie : "Valeurs actuelles serait-il bien plus œcuménique qu'il ne tente de nous le faire croire ? Merci de votre accueil et de cet échange que j'oserai qualifier d'agréable."
Chère @najatvb,il semble loin le temps où vous répondiez positivement et avec entrain à nos invitations @ydekerdrel pic.twitter.com/NpmA5UM5sM
— Valeurs actuelles ن (@Valeurs) September 23, 2016
Le document n'est pas daté, mais sur la photo qui l'accompagne, la ministre tient dans ses mains le numéro 3975 de Valeurs actuelles, paru le 31 janvier 2013. Bien avant, donc, que le magazine ne participe aux attaques en règle contre la ministre et sa politique.
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