Après la déroute électorale, il faut aussi gérer la débâcle financière. "Le financement public versé chaque année par l'État [aux partis ndlr.] dépend des résultats des élections législatives, à la fois du nombre de voix et du nombre d'élus. Chaque voix du premier tour rapporte 1,42 euros, chaque député 37 280 euros. En 2016, l'enveloppe globale s'élevait à 63,1 millions d'euros, le Parti socialiste et Les Républicains se partageant l'essentiel du pactole : 24,9 millions d'euros pour le PS, 18,9 millions d'euros pour LR", rapporte Catherine Demangeat en plateau.LREM grand gagnantSuite aux résultats de dimanche dernier, "la facture s'annonce salée" pour les deux partis, estime la journaliste de France 3. "Avec six millions de voix en moins par rapport à 2012 et la perspective d'une trentaine seulement de sièges dans la prochaine Assemblée, le PS ne percevrait plus que 3,6 millions d'euros. [...] Les Républicains, avec deux fois moins de députés, verraient leurs financements divisés par deux, environ neuf millions", constate Catherine Demangeat. Le grand gagnant serait LREM, avec environ 24 millions d'euros par an.