La décision de Manuel Valls va-t-elle-accélérer le mouvement des gauches irréconciliables ?
Le PS est habitué aux mots qui font mal. Mais ceux écrits ou prononcés aujourd'hui donnent l'impression d'un parti au bord de l'implosion. Arnaud Montebourg qui a tweeté : "Chacun sait désormais ce que vaut un engagement signé sur l'honneur d'un homme comme Manuel Valls : rien". La députée Karine Berger : "un seul adjectif pour qualifier le comportement de Manuel Valls : minable". L'élu de Marseille, Patrick Mennnuci : "Manuel Valls, tu nous fais honte". "Un mauvais perdant", pour Aurélie Filippetti.
Cambadélis tente de ramener le calme
Aux côtés du candidat PS ce mercredi, Martine Aubry résume sa pensée en une formule : "qui se ressemble s'assemble". Mais le choix de Manuel Valls trouve aussi quelques défenseurs comme Malek Boutih. Le PS peut-il survivre à cette crise ? Son Premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis a écrit une lettre tentant de ramener le calme.
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