Cet article date de plus de sept ans.

Hamon / Valls : deux socialistes aujourd'hui irréconciliables

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
Hamon / Valls : deux socialistes aujourd'hui irréconciliables
Hamon / Valls : deux socialistes aujourd'hui irréconciliables Hamon / Valls : deux socialistes aujourd'hui irréconciliables (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions
France 2

Le torchon brûle entre Benoît Hamon et Manuel Valls. Depuis que l'ancien Premier ministre a annoncé qu'il ne soutiendrait pas le candidat socialiste, le parti semble encore plus divisé, au bord de l'implosion.

Qu'ils semblent loin cette poignée de main et ce sourire entre Benoît Hamon et Manuel Valls, vainqueur et vaincu, le soir du second tour de la primaire de la gauche. Aujourd'hui, Manuel Valls se dédit. Son engagement initial de soutenir Benoît Hamon appartient au passé. Pour lui, Hamon c'est non. Une décision inadmissible pour le candidat socialiste à la présidentielle. "Moi je ne me sens pas trahi, mais sans doute les électeurs de la primaire se sentent-ils aujourd'hui trahis. En démocratie, le respect de la parole donnée, c'est important", a déclaré hier soir, mardi 14 mars, Benoît Hamon.

Valls ne donnera pas son parrainage à Hamon

Hier à l'Assemblée nationale, Manuel Valls a rassemblé ses fidèles. La salle Colbert était bondée. Il a annoncé qu'il ne donnera pas son parrainage à Benoît Hamon. À la sortie, les mots rapportés de Manuel Valls sont tranchants à l'endroit du candidat. "Il a dit que les dérives stratégiques voulues par Benoît Hamon font qu'il ne le parrainera pas, et il a évoqué les risques de dérives sectaires", rapporte Didier Guillaume, sénateur PS. Certains socialistes dits progressistes n'excluent pas, eux, de voter pour Emmanuel Macron. Mais ce dernier ne veut pas devenir une recyclerie. Il accepte les votes, mais entend bien gérer chaque ralliement. Manuel Valls n'a jamais digéré le passé de frondeur de Benoît Hamon et lui rend aujourd'hui la monnaie de sa pièce.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.