Cet article date de plus de quatre ans.

Les "marches des libertés" sont "victimes" de la "violence idiote de black blocs décérébrés", dénonce l'écologiste Julien Bayou

Les black blocs "croient s'attaquer à un système en s'en prenant à des policiers qui sont mal payés, sous pression, peu formés. Il y a un travail à reprendre sur le schéma de maintien de l'ordre", a estimé le secrétaire national d'Europe Écologie-les Vert.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Julien Bayou, secrétaire national d'Europe Écologie-les Verts sur France Inter, le 8 décembre 2020. (FRANCEINTER / RADIO FRANCE)

"Ce sont les manifestations qui sont les victimes de cette violence idiote de black blocs décérébrés qui s'en prennent aux policiers", a déploré sur France Inter mardi 8 décembre le secrétaire national d'Europe Écologie-les Verts Julien Bayou, au sujet des violences lors des manifestations contre la proposition de loi "Sécurité globale".

Les black blocs "croient s'attaquer à un système en s'en prenant à des policiers qui sont mal payés, sous pression, peu formés. Il y a un travail à reprendre sur le schéma de maintien de l'ordre", a-t-il estimé, alors qu'Emmanuel Macron a décidé d'organiser dès janvier une réforme de la police, afin d'"améliorer les conditions d'exercice" des forces de l'ordre et "consolider" les liens avec les Français.

"Le gouvernement essaye de recycler l'article 24 en article 25"

Julien Bayou appelle à ne pas "casser la liberté de la presse". "Nous en avons besoin pour obtenir de prochaines victoires", a ajouté le conseiller régional d’Île-de-France, faisant référence à l'article 24, sur la diffusion d'images des forces de l'ordre. "Sur l'article 24, qui visait à entraver la liberté de la presse, nous sommes en train d'obtenir victoire grâce à la mobilisation de la Ligue des droits de l'Homme, des syndicats de journalistes, et d'une mobilisation massive et très diverse". Julien Bayou a par ailleurs exprimé sa crainte que "le gouvernement essaye de recycler l'article 24 en article 25", qui crée un délit de haine en ligne dans le nouveau projet de loi confortant les principes républicains.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.