Loi "sécurité globale" : l'AFP demande une enquête après des violences contre un photographe syrien

Article rédigé par Marie-Violette Bernard, Fabien Magnenou
France Télévisions
Publié Mis à jour
Le photographe Ameer al-Halbi lors d'une manifestation à Paris, le 28 novembre 2020. (GABRIELLE CEZARD / AFP)

Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé des violences policières "inacceptables".

Ce qu'il faut savoir

Les manifestations contre la proposition de loi "sécurité globale" ne se sont pas passées sans heurts. Dimanche 29 novembre, l'Agence France-Presse (AFP) a réclamé une enquête de police après que l'un de ses collaborateurs, le photographe syrien Ameer al-Halbi, a été blessé à Paris. Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé des violences policières "inacceptables". Suivez les retombées de cette mobilisation contre ce texte et contre les violences policières dans notre direct.

Une soixantaine de policiers et gendarmes blessés. Selon le ministère de l'Intérieur, les violences survenues lors des manifestations samedi ont fait 62 blessés parmi les forces de l'ordre, dont 23 à Paris. Les autorités font état de 81 interpellations, dont 46 dans la capitale.

Deux manifestants saisissent l'IGPN. Selon les autorités, deux personnes blessées lors de rassemblements en province ont fait un signalement auprès de l'Inspection générale de la police nationale.

 "Evidemment qu'il faut revoir notre copie." Voilà ce qu'a déclaré dimanche Yaël Braun-Pivet, présidente LREM de la commission des Lois de l'Assemblée nationale, dans l'émission "Questions politiques" sur France Inter et franceinfo, à propos de l'article 24 de la proposition de loi "sécurité globale" qui encadre la diffusion d'images de forces de l'ordre.