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Primaire 2016 à droite : tous contre Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy fait part de ses "regrets" dans un entretien au Parisien. "Je changerai ma façon d'être" explique-t-il en évoquant notamment l'épisode du "casse-toi pauvre con". Dans le même temps, tous ses futurs concurrents pour la primaire de 2016 avancent également leurs pions.
Article rédigé par Yannick Falt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Je changerais ma façon d'être" explique Nicolas Sarkozy dans Le Parisien en évoquant notamment l'épisode du "casse-toi pauvre con" © MAXPPP)

A commencer par son plus sérieux rival. Alain Juppé multiplie les piques contre Nicolas Sarkozy. Souvent avec humour comme ce matin sur France Info. Quand va-t-il officiellement se lancer dans la course à l'Elysée ? Rendez-vous en septembre 2016 répond l'ancien chef de l'Etat. D'où ce commentaire du maire de Bordeaux.

 Alain Juppé qui rit moins quand il s'agit des idées de Nicolas Sarkozy sur l'immigration. Douze propositions actuellement soumises au vote des militants. L'ancien Premier ministre marque sa différence sur de nombreux points : des centres de rétention à l'extérieur de l'Europe à la suppression de l'Aide Médicale d'Etat en passant par le très sensible débat sur l'objectif assigné aux immigrés : l'intégration pour Alain Juppé, l'assimilation pour Nicolas Sarkozy. Le chef de l'opposition dont se démarquent aussi sur ces questions Bruno Le Maire, Hervé Mariton et Nathalie Kosciusko-Morizet.

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Autre épine dans le pied pour Nicolas Sarkozy : le livre de François Fillon qui sort lundi et dont le Figaro Magazine publie les principaux extraits. Faire , un ouvrage dans lequel l'ancien Premier ministre revient sur le quinquennat. Il confirme avoir présenté sa démission à deux reprises, notamment après sa sortie sur la France, un "Etat en faillite". Il livre quelques formules ainsi la campagne de 2012 qualifiée de "brûlante, décousue, irascible…" Ou sur Nicolas Sarkozy, "un boxeur acculé dans les cordes et livrant ses coups avec l'énergie du désespoir". L'ancien président enfermé dans "un personnage de plébéien teigneux", un "homme d'Etat vulnérable aux humeurs de l'opinion qui hésitait à prendre des risques au moment de passer à l'action". Pas de doute. Même s'il était urgent d'attendre les élections régionales, la campagne pour la primaire est bel et bien lancée.

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