Présidentielle : les bureaux de vote pourraient tous fermer à la même heure
La Commission de contrôle chargée de l'élection propose de les fermer tous à 20 heures ou 19 heures pour éviter la fuite de résultats.
Un nouvel avis favorable est prononcé. La Commission nationale de contrôle de la campagne électorale en vue de l'élection présidentielle a proposé, dans un rapport publié mardi 17 juillet, de fermer tous les bureaux de vote à la même heure en métropole, afin d'éviter la diffusion d'estimations de résultats avant la fin du scrutin. Le Conseil constitutionnel, chargé pour sa part de veiller à la régularité de l'élection et de proclamer les résultats, s'était déjà prononcé pour cette mesure il y a près d'un mois.
Dans son rapport, la Commission de contrôle "considère que si l'interdiction de diffuser" des résultats partiels ou des estimations avant 20 heures "est maintenue", "il importe d'aligner l'heure de fermeture de tous les bureaux de vote de métropole à 20 heures ou, à défaut, de réduire l'écart entre les heures de fermeture, de telle sorte que les bureaux de vote de métropole ferment, sinon tous à 20 heures, du moins au plus tôt à 19 heures".
Trois bureaux sur quatre fermés à 18 heures
L'instance estime "indispendable que soit réglée la question de la diffusion prématurée de résultats partiels ou d'estimations des résultats" avant la fermeture des derniers bureaux, "difficulté sur laquelle elle avait déjà attiré l'attention en 2007 et qui s'est manifestée avec une ampleur encore accrue en 2012", notamment avec l'utilisation massive des réseaux sociaux.
Au premier comme au second tour de la présidentielle, plusieurs grands médias étrangers ont brisé l'interdiction de diffusion des estimations de résultats avant 20 heures, alors que près des trois quarts des bureaux avaient fermé dès 18 heures. L'Agence France-Presse avait publié à son tour avant 20 heures, pour ses seuls clients, les estimations de résultats des grands instituts de sondage obtenues par ses propres sources.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.