Présidence de l'UMP : le vote électronique suscite l'inquiétude
A huit jours de l'élection du nouveau président de l'UMP, l'inquiétude monte au sein du parti. Le vote électronique sera-t-il fiable ? Le système informatique va-t-il résister ? Y a-t-il un risque de fraude ? Bruno Le Maire, l'un des trois candidats à cette élection, avec Nicolas Sarkozy et Hervé Mariton, prévient qu'il sera "très vigilant sur la caractère incontestable" du scrutin.
De son côté, l'UMP le martèle, tout est fait pour que l'élection soit "inattaquable". Ce vote électronique va permettre d'éviter le bourrage d'urnes. Par ailleurs, c'est un prestataire extérieur qui a été choisi pour l'organiser. Enfin, la procédure qui accompagne le vote est sécurisée avec un envoi par courrier de codes confidentiels aux adhérents.
La crainte de fraudes
Mais rien n'y fait. Impossible de dissiper, à l'UMP, la peur d'un grand bug. Il y a le risque de plantage informatique en raison du grand nombre de connexions attendues. Il y a ensuite la crainte de fraudes avec de vrais-faux électeurs qui auraient pris une adhésion de complaisance au profit d'un des candidats. Crainte, enfin, de piratage avec des hackers qui s'introduiraient dans le système informatique pour modifier les résultats.
Tout a été prévu assure la haute autorité de l'UMP qui supervise le vote grâce à une batterie de tests. Le système a été étrenné pour éviter la saturation et pour mesurer sa résistance au piratage. Pas de quoi rassurer pour autant les concurrents de Nicolas Sarkozy. Bruno le Maire et Hervé Mariton dénoncent notamment l'absence de résultat par département qui permettrait de localiser d'éventuelles fraudes.
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