Premier débat de la primaire socialiste : pas de dérapage, juste quelques escarmouches
Dès l'ouverture du débat, Ségolène Royal donne le ton : respect, estime, vocation à redresser le pays ensemble. La guerre des 6 n'aura pas lieu
_ Entre camarades, on se tutoie, et l'on se montre aimable : "Manuel vient de le dire", "François a raison", "Ça a été bien dit par Jean-Michel"... Pas d'affrontement donc, mais l'expression de différences, dans le style et sur le fond. Arnaud Montebourg pourfend les marchés financiers. Manuel Valls défend une gauche qui "dit la vérité". Ségolène Royal cible les banques : "Il faut qu'elles obéissent au lieu de commander".
Martine Aubry et François Hollande dans les premiers rôles
Quant à François Hollande et Martien Aubry, c'est finalement sur eux que se polarise le débat. Un duel à fleurets mouchetés, d'abord sur l'engagement à réduire les déficits, puis sur le contrat de génération défendu par François Hollande, et enfin sur le rythme de sortie du nucléaire. La maire de Lille passe à l'offensive.
_ Très à l'aise face caméra, François Hollande s'en sort, en partie par l'humour. Mais Martine Aubry a marqué un point. En allant chercher le député de Corrèze, elle réinscrit la primaire dans le cadre d'un duel dont les sondages ont jugé, peut-être un peu vite, qu'il était déjà plié.
Louise Bodet
Primaire PS : présentation des candidats -...par CyberPeople
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