Pour Ségolène Royal, sa défaite à La Rochelle est "une injustice, un crash''
"La Rochelle, c'est une injustice. Un crash. Un accident de parcours. Je ne mérite pas ça ", se confie lundi Ségolène Royal dans une interview réalisée par le Figaro en Afrique du Sud lors du 24e congrès de l'International socialiste. La "gazelle blessée " comme la qualifient ses proches estime que sa défaite à La Rochelle est d'autant plus difficile qu'il a fallu également faire face au tweet de soutien à Olivier Falorni de Valérie Trierweiler. "Une humiliation comme ça, c'est violent"; avoue Ségolène Royal. "J'absorbe aussi la violence que cela représente pour mes enfants. Pour eux, je dois être forte, continuer à être joyeuse. Mais ça reste un double choc ".
A propos de sa défaite, la présidente de la Région Poitou-Charentes considère qu'elle a été victime d'une "convergence d'intérêts entre la droite et la gauche dissidente " que Maxime Bono, le maire de La Rochelle, qui lui a proposé sa circonscription, et elle n'avaient pas anticipée.
"J'ai besoin de temps" (Ségolène Royal)
Dans cet entretien, Ségolène Royal admet avoir " commis des fautes '" et revient aussi sur les raisons pour lesquelles elle n'a pas souhaité se rendre à l'université d'été du PS à La Rochelle. "J'aurais été pourchassée par les médias. Tout le monde m'aurait guettée, scrutée ", assure-t-elle.
"Je ne vais pas entrer au couvent !", ironise Ségolène Royal à propos de son avenir. Mais, dit-elle, "je ne veux pas qu'on parle d'un point de chute, c'est dégradant. (...) Je n'ai pas besoin d'un lot de consolation ". Ségolène Royal explique qu'elle a "besoin de temps ", mais qu'elle "reste disponible à toutes les éventualités ".
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