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Pour Christine Boutin, les propositions de Nicolas Sarkozy vont dans le bon sens

Vendredi 10 février, Christine Boutin juge par communiqué que les grandes lignes évoquées par Nicolas Sarkozy dans son interview au "Figaro Magazine" vont dans le bon sens. Notamment sur les questions sociétales.
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Christine Boutin dévoile son programme, le 5 décembre 2011, au Press Club. (MARTIN BUREAU / AFP)

Vendredi 10 février, Christine Boutin juge par communiqué que les grandes lignes évoquées par Nicolas Sarkozy dans son interview au "Figaro Magazine" vont dans le bon sens. Notamment sur les questions sociétales.

La candidate à la présidentielle Christine Boutin s'est félicitée vendredi des "premiers engagements pris par Nicolas Sarkozy" dans son entretien au Figaro Magazine, mais elle a jugé qu'"il reste encore beaucoup à faire".

Bien mais peut mieux faire

"Apporter des idées neuves aux Français, revaloriser le travail, développer le recours au référendum, conforter la famille, refuser le mariage homosexuel et l'union civile, rejeter l'euthanasie, réaffirmer les racines judéo-chrétiennes de la France: voilà qui va indéniablement dans le bon sens", selon celle qui fut ministre du Logement de Nicolas Sarkozy.

"Mais il reste encore beaucoup à faire", ajoute-t-elle, notamment sur "l'école" ou sur "le respect de la vie (...) en début de vie". "J'appelle à une véritable politique de soutien aux femmes enceintes en difficulté", déclare Mme Boutin dans un communiqué, en allusion à l'avortement, qu'elle a toujours combattu.

Vers un ralliement ?

Christine Boutin éprouve de grandes difficultés à réunir les 500 signatures d'élus requises pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle. Elle a décidé de s'associer au contentieux porté par Marine Le Pen devant le Conseil constitutionnel pour remettre en cause l'obligation de rendre publics ces parrainages.

Déjà candidate à l'Elysée en 2002 (1,19% des voix), Christine Boutin avait renoncé à se présenter en 2007 en disant "tenir compte des risques d'un avril 2002 à l'envers", c'est-à-dire une élimination du candidat de droite au 1er tour au profit du FN.

La présidente du Parti chrétien-démocrate a déclaré plusieurs fois qu'elle pourrait à nouveau se retirer en 2012 si la menace représentée par Marine Le Pen était trop forte pour le chef de l'Etat.

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