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Parti socialiste : Martine Aubry n'a toujours pas choisi, les militants s'agacent

Le choix se fait attendre. Martine Aubry devait désigner celui qu'elle soutiendrait pour lui succéder à la tête du Parti Socialiste mardi avant minuit. Les deux prétendants, Harlem Désir et Jean-Christophe Cambadélis, attendent toujours. Certains militants commencent à dénoncer la méthode de désignation du future premier secrétaire.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Robert Pratta Reuters)

Qui pour succéder à Martine Aubry à la tête du PS ?
L'actuelle première secrétaire du parti majoritaire doit passer la main fin
octobre lors du Congrès de Toulouse. Elle s'est mise d'accord sur un texte
commun appelé "motion" avec le Premier ministre Jean-Marc Ayrault.
Le premier signataire sera, de fait, son successeur. Ce sera soit
Jean-Christophe Cambadélis, soit Harlem Désir
.
La maire de Lille devait adouber l'un d'entre eux mardi
avant minuit mais le suspense dure beaucoup plus longtemps que prévu. La fumée
blanche n'apparaîtra finalement qu'au dernier moment, c'est-à-dire juste avant
le Conseil national du PS prévu à 16h à huis clos.

" Une décision totalitaire qui ne ressemble pas au
parti " (militant socialiste)

Pour l'heure, c'est
Harlem Désir qui tiendrait la corde. D'après les spécialistes, Martine Aubry préférait
Jean-Christophe Cambadélis, mais elle se serait vue forcer la main, certains
disent par François Hollande lui-même.
Les militants
socialistes commencent à dénoncer "la méthode Aubry" . Ce sont eux
qui choisiront la motion gagnante les 11 et 18 octobre prochain mais la celle qui sera officielle estampillée Aubry/Ayrault aura un très grand avantage.

Beaucoup de militants avaient
cru au renouveau du parti lors des primaires et reviennent sur leur jugement.
Frédérique, militante socialiste à Lens (Pas-de-Calais) estime que cette
désignation est "une décision totalitaire qui ne ressemble pas du tout" au PS, mais plutôt  "aux décisions de dictature [...]
ce qui est très dommageable".
Pour elle, la parole des militants n'est
pas entendue.

 

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