Politique : le député LFI Ugo Bernalicis au cœur de vives tensions à la commission des lois de l'Assemblée

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Durant l'examen du projet de loi immigration à la commission des lois de l'Assemblée nationale, jeudi 30 novembre, le député La France insoumise (LFI) Ugo Bernalicis a reproché à la majorité d'organiser cet examen en même temps que la niche parlementaire des Insoumis.
Politique : le député LFI Ugo Bernalicis au cœur de vives tensions à la commission des lois de l'Assemblée Durant l'examen du projet de loi immigration à la commission des lois de l'Assemblée nationale, jeudi 30 novembre, le député La France insoumise (LFI) Ugo Bernalicis a reproché à la majorité d'organiser cet examen en même temps que la niche parlementaire des Insoumis. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - J.Klein
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Durant l'examen du projet de loi immigration à la commission des lois de l'Assemblée nationale, jeudi 30 novembre, le député La France insoumise (LFI) Ugo Bernalicis a reproché à la majorité d'organiser cet examen en même temps que la niche parlementaire des Insoumis.

Ugo Bernalicisdéputé La France insoumise (LFI), est debout au milieu de la commission des lois de l'Assemblée nationale, excédé, jeudi 30 novembre. Il reproche à la majorité d'organiser un examen du projet de loi immigration en même temps que la niche parlementaire des Insoumis qui se tient dans l'hémicycle. Il réclame alors une suspension de séance. Le ton monte. Ugo Bernalicis est retenu par le bras par un de ses collègues. Il finit par taper sur la table. Il y aurait aussi eu une très brève altercation physique non filmée avec le député Liot Christophe Naegelen.

Un comportement dénoncé par Sandrine Rousseau

Présent lors des débats, Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, lui aussi visé, ironise : "Ugo n'est manifestement pas prêt pour Beauvau." Vendredi matin, Sandrine Rousseau, présente lors de ces échanges, a dénoncé le comportement de son collègue. Au terme de cette séquence mouvementée, Sacha Houlié, le président de la commission des lois, a annoncé qu'il y aurait des suites. Il devrait défendre l'adoption de sanctions contre le député mardi, durant la conférence des présidents.

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