Législatives anticipées : "Il y a d'abord un effet de sidération dans l'opinion", décrit le politologue Dorian Dreuil

Emmanuel Macron a décidé, dimanche, de la dissolution de l'Assemblée nationale suite à la victoire du Rassemblement national aux élections européennes.
Article rédigé par franceinfo
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Des députés à l'Assemblée nationale, lors des questions au gouvernement, le 13 février 2024. (ALEXIS SCIARD / MAXPPP)

L'annonce, dimanche 9 juin, de la dissolution de l'Assemblée nationale avec de nouveaux votes les 30 juin et 7 juillet, a eu "un effet de sidération dans l'opinion", décrit sur franceinfo le politologue Dorian Dreuil. Un choc qui peut faire augmenter la participation des électeurs au vote selon lui.

Ce sera "une campagne très rapide, très flash, et donc une campagne de très haute intensité sur les semaines qui viennent. C'est de nature à remobiliser des électorats et c'est de nature, pour les mouvements politiques, d'avoir une campagne très très intense pour encourager le plus possible la participation électorale", explique l'expert associé à la Fondation Jean-Jaurès.

En revanche, il va falloir activer toutes les franges de la société pour que les 48% de Français qui ne sont pas allés glisser un bulletin dans l'urne dimanche dernier, aillent voter. "Ces élections doivent être l'affaire de tous, que ce soient toutes les organisations qui interagissent dans la vie de la cité, ou les entreprises, les associations, le monde syndical ou autre."

"C'est la responsabilité collective de dire aux gens qu'il va être important de se déplacer, d'aller voter", assure Dorian Dreuil. "Quand on ne peut pas voter parce qu'on avait déjà prévu de ne pas pouvoir être là", il faudra s'adapter, "trouver des solutions alternatives en amont, que ce soit par la procuration notamment pour pouvoir participer à ce scrutin", martèle l'enseignant à l'Université Paris-Nanterre.

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