Dissolution de l'Assemblée : les élus sur le front pour une campagne express
Au pas de course, le compte-à-rebours est lancé. Il y a moins de 24 heures, Paul Midy était encore député pour la majorité présidentielle dans l'Essonne. Lundi 10 juin, il est un candidat en campagne express, et dispose de trois semaines pour convaincre les électeurs avant de nouvelles élections législatives. Et pour ne pas perdre de temps, il a opté pour le porte-à-porte.
Au même moment, près de Bordeaux (Gironde), des élus écologistes tentent, eux aussi, de convaincre ceux qui peuvent l'être. Ils contactent par courrier chacune des personnes inscrites sur les listes des élections européennes, et qui n'ont pas voté dimanche 9 juin.
La gauche en ordre de bataille
"Beaucoup de gens vont être en vacances, il faut leur proposer des procurations pour pouvoir avoir un maximum de votants pour les écologistes", explique Maud Dumont, conseillère départementale EELV du canton de Talence (Gironde). Même chose dans les locaux du Parti socialiste près de Lyon (Rhône), où chaque minute compte. Les militants n'ont même pas eu le temps de ranger les tracts des élections européennes. Tout est à refaire : des professions de foi aux choix des candidats.
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