Législatives anticipées : Raphaël Glucksmann souhaite poser "[s]es conditions" pour une union de la gauche
Les membres de l’ancienne NUPES se sont réunis, lundi 10 juin, pour lancer une nouvelle alliance à travers un Front populaire. Raphaël Glucksmann, député européen et tête de liste PS-Place publique, souhaite tout d’abord "souligner la gravité du moment". "Le président de la République a joué avec le feu. Il joue avec les institutions comme un adolescent", estime celui qui craint "une France contrôlée par Jordan Bardella, par Marine Le Pen, par Marion Maréchal".
"Face à cela, il faut impérativement être au niveau du défi historique face auquel nous nous trouvons", estime la tête de liste PS-Place publique. Il souhaite "un cap clair" et ne "pas refaire la NUPES". "Il y a eu une inversion des rapports de force", ajoute-t-il. Rappelant être "en tête à gauche", Raphaël Glucksmann veut "poser [s]es conditions".
Raphaël Glucksmann pose ses conditions
Ses conditions sont les suivantes : "un soutien indéfectible à la construction européenne", "un soutien indéfectible à la résistance ukrainienne" mais aussi "un rejet, une abrogation de la réforme des retraites [et] de la réforme de l’assurance-chômage et de la loi immigration". Il souhaite également "une accélération de la transition écologique" ainsi qu’un "rejet de la brutalisation de la vie politique". "Si ces conditions ne sont pas remplies, on ne fait pas ça", assure-t-il.
En cas de victoire de la gauche, il assure ne pas vouloir devenir Premier ministre, mais souhaiterait voir une figure émerger : Laurent Berger, l'ancien patron de la CFDT. "La personne idoine", selon Raphaël Glucksmann.
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