Paris : NKM et Hidalgo lancent la bataille du Ve
C'est à quelques rues de distance dans le Ve arrondissement, et quasiment à la même heure, que les candidates PS et UMP à la mairie de Paris ont inauguré lundi soir les locaux de campagne de leurs têtes de liste. Anne Hidalgo est venue soutenir Marie-Christine Lemardeley, présidente d'université et novice en politique. Nathalie Kosciusko-Morizet était elle avec Florence Berthout, directrice générale de l'établissement public de La Vilette, et déjà élue au Conseil de Paris.
C'est pour cette dernière, et pour la droite de façon générale, que la situation s'annonce la plus compliquée. L'UMP doit en effet affronter la dissidence de Dominique Tiberi, le fils de l'actuel maire Jean Tiberi. Ce dernier parle d'"un suicide politique ", et reproche à NKM de "faire n'importe quoi ".
La députée de l'Essonne lui a répondu lundi soir expliquant "qu'était venu l'heure du renouveau " dans le Ve arrondissement et que "Dominique Tiberi a sa place (...) mais les choses ne s'héritent pas ".
Et pour la soutenir, la candidate UMP avait fait venir François Fillon et Marielle de Sarnez (MoDem).
La bataille s'annonce très difficile pour l'UMP dans cet arrondissement parisien. Car en plus d'une probable liste dissidente, la réalité électorale est très défavorable au parti de NKM. Depuis 1997, et à l'exception des municipales, ce quartier vote à gauche.
La candidate PS à la mairie de Paris, Anne Hidalgo, n'a pas manqué de rappeler les divisions de la droite. Dans le local de campagne de Marie-Christine Lemardeley, elle a évoqué "une sorte d'anomalie démocratique ". "Le Ve mérite d'avoir un autre destin ", a déclaré la première adjointe et candidate à la succession du maire Bertrand Delanoë.
Le Ve sera un arrondissement clef du prochain scrutin à Paris. Il doit absolument rester à droite si NKM veut gagner les élections municipales de mars prochain.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.