Notre-Dame-des-Landes : fébrilité avant l'annonce officielle
À quelques minutes de l'annonce du gouvernement concernant le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, la ZAD, ses occupants et les riverains sont sous tension.
Quand on traverse la ZAD de Notre-Dame-des-Landes le 17 janvier, personne n’apparaît à l'horizon. Pas de forces de l'ordre, pas d'habitants non plus, les routes qui symbolisent la lutte contre le projet d'aéroport sont moins fréquentées qu'à l'accoutumée. Pourtant, la journée du 17 janvier s'annonce historique pour la région : le gouvernement annoncera si oui ou non il compte abandonner le projet d'un nouvel aéroport. De cette décision dépend l'avenir de certains habitants menacés d'expulsion.
Les Zadistes déterminés
À Vigneux-de-Bretagne (Loire-Atlantique), village le plus proche de la ZAD, les habitants entendent parler du projet depuis des dizaines d'années. Les Zadistes, eux, répondent à la presse : ces représentants affirment que personne ne peut légalement être expulsé avant le 31 mars compte tenu de la trêve hivernale. Un hélicoptère de la gendarmerie survole régulièrement la zone à basse altitude : les forces de l'ordre en restent là, pour l'heure.
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