Notre-Dame-des-Landes : Edouard Philippe laisse aux zadistes "jusqu'à la fin de la trêve hivernale" pour évacuer le site

Article rédigé par Carole Bélingard, Yann Thompson
France Télévisions
Publié Mis à jour
Le Premier ministre Edouard Philippe à l'Assemblée nationale, à Paris, le 17 janvier 2018. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

Le projet de construction d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes "sera abandonné" car les "conditions" de sa mise en œuvre "ne sont pas réunies", a confirmé mercredi Edouard Philippe.

Ce qu'il faut savoir

Les zadistes auront "jusqu'à la fin de la trêve hivernale" pour évacuer Notre-Dame-des-Landes. Le Premier ministre Edouard Philippe, qui a annoncé l'abandon du projet d'aéroport mercredi 17 janvier, a donné cette précision durant le "20 heures" de TF1. Passée la date du 30 mars, "nous commencerons à expulser les occupants illégaux" de cette zone, a ajouté le chef du gouvernement.

>> Ce direct est terminé. Rendez-vous sur le direct de jeudi 18 janvier

 Abandon. Le projet de construction d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes "sera abandonné" car les "conditions" de sa mise en œuvre "ne sont pas réunies", a confirmé, en début d'après-midi, Edouard Philippe. Pour compenser l'abandon de ce projet, le gouvernement a annoncé la modernisation "dans des délais rapides" de l'actuel aéroport de Nantes-Atlantique, qui arrive à saturation

Evacuation.  "Nous mettrons fin à la zone de non-droit qui prospère depuis plus de dix ans sur cette zone", a assuré Edouard Philippe. "Les occupants illégaux de ces terres devront partir d'eux-mêmes d'ici au printemps prochain ou en seront expulsés", a prévenu le chef du gouvernement.

Joie. Les zadistes ont célébré leur "victoire historique", après l'annonce de l'abandon du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Dans un communiqué, les opposants à l'aéroport se sont engagés à rouvrir les accès au site, mais ils ont refusé toute expulsion.