Cet article date de plus de neuf ans.

Les travaux vont être relancés à Notre-Dame-des-Landes

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Les travaux vont être relancés à Notre-Dame-des-Landes
Les travaux vont être relancés à Notre-Dame-des-Landes Les travaux vont être relancés à Notre-Dame-des-Landes (FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

La préfecture de Loire-Atlantique a annoncé que l'État allait engager la reprise des travaux pour le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. 200 opposants sont toujours installés sur la zone.

L'affaire de Notre-Dame-des-Landes était suspendue depuis l'automne 2012, elle refait désormais surface dans l'actualité. Le paysage de bocage dans la région nantaise deviendra-t-il un aéroport ? En tout cas, on s'en rapproche puisque la préfecture envisage de débroussailler l'accès. À terme, neuf millions de passagers par an pourraient atterrir à Notre-Dame-des-Landes. La reprise des travaux en 2016 relance la colère des opposants. "Mr Hollande nous a fait une promesse et on tient à cette promesse de non-envahissement de la ZAD, de non-expulsion et surtout de ne pas débuter les travaux sur Notre-Dame-des-Landes tant que tous les recours ne sont pas épuisés", explique Dominique Fresneau, coprésident "Acipa".

Zone à défendre

Des recours qui ne sont plus suspensifs. Sylvain Fresneau est agriculteur. Sa ferme est située sur le tracé de la future piste d'atterrissage. "La France qui veut être exemplaire pour la COP21, elle est en train de bétonner 500 hectares de terres agricoles en zone humide, en tête de bassin versant à Notre-Dame-des-Landes, là je comprends pas", explique l'agriculture. L'aéroport de Notre-Dame-des-landes, initié en 2008, devait être inauguré en 2017 mais les recours juridiques et l'occupation du terrain ont compliqué ce projet. Les opposants se sont barricadés dans ce qu'ils appellent la ZAD, zone à défendre. À présent, les opposants comptent manifester fin novembre à Paris au moment de la COP21.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.