Pour Bernard Debré, l'UMP "n'a pas à se courber devant Nicolas Sarkozy"
Le député UMP de Paris, proche de François Fillon, souhaite qu'il y ait des primaires pour désigner le chef, a-t-il confié à L'Opinion.
Alors que les proches de Nicolas Sarkozy multiplient les déclarations en faveur de son retour, des voix s'élèvent aussi au sein de l'UMP, qui ne partagent pas cet enthousiasme. Bernard Debré a affirmé à L'Opinion, jeudi 5 juin, que le parti n'avait pas "à se courber devant Nicolas Sarkozy".
Et le député de poursuivre : "On a d'ailleurs perdu toutes les élections sous sa présidence." Il rappelle les ennuis judiciaires de l'ancien chef de l'Etat et n'imagine pas un Nicolas Sarkozy "président de l'UMP en octobre et convoqué devant la justice une nouvelle fois". "Ça commence à bien faire", lance Bernard Debré, qui plaide pour des primaires pour la présidentielle 2017.
Fillon a "une éthique"
Le député UMP soutient François Fillon, car il a "une éthique, un programme". "On l'aidera à devenir un chef", assure-t-il.
Xavier Bertrand, ancien ministre de Nicolas Sarkozy, a assuré sur i-Télé que "tous ceux qui, de près ou de loin, ont été engagés dans cette campagne présidentielle [2012] qui soulève tant de questions doivent se tenir à l’écart". Une référence claire à l'ancien chef de l'Etat. Xavier Bertrand est un partisan de François Baroin, "le candidat du rassemblement", selon lui.
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