Cet article date de plus de trois ans.

Condamnation de Nicolas Sarkozy : le président du tribunal appelle "au respect de l'institution judiciaire"

Le jugement a suscité de nombreux commentaires, la droite dénonçant notamment une "justice politique" à l'égard de l'ancien président.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Stéphane Noël, président du tribunal judiciaire de Paris, y siège le 14 janvier 2021. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Le président du tribunal judiciaire de Paris appelle "solennellement au respect de l'institution judiciaire", après les vives critiques contre la condamnation de l'ancien président Nicolas Sarkozy à de la prison ferme pour "corruption". "Ce jugement a été rendu par trois juges du siège indépendants, après des débats contradictoires, qui se sont tenus dans le respect des droits de la défense", écrit Stéphane Noël dans un communiqué mercredi 3 mars. "Le tribunal, après en avoir délibéré, a rendu une décision motivée au regard des éléments soumis à son appréciation", poursuit son président.

"Compte tenu des appels qui sont intervenus, cette procédure fera l'objet d'un nouvel examen par la cour d'appel de Paris. Le président du tribunal judiciaire de Paris appelle solennellement au respect de l'institution judiciaire", conclut Stéphane Noël.

Nicolas Sarkozy dénonce "une injustice profonde"

Lundi, l'ancien chef de l'Etat a été condamné par la 32e chambre correctionnelle du tribunal de Paris à trois ans d'emprisonnement, dont un ferme, pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire dite des "écoutes", une décision historique dont il a fait appel. Son avocat, Thierry Herzog, et l'ancien haut magistrat Gilbert Azibert, ont été condamnés à la même peine pour corruption, trafic d'influence, ainsi que pour violation du secret professionnel. Ils ont également interjeté appel.

Ce jugement a suscité de nombreux commentaires, la droite dénonçant notamment une "justice politique" à l'égard de l'ancien président. Nicolas Sarkozy a lui aussi dénoncé "une injustice profonde" dans un entretien au Figaro.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.