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Nicolas Sarkozy sur France 2 : "une émission de justification", dit François Hollande

François Hollande, candidat socialiste à la présidentielle, a vu, mercredi 7 mars, dans l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy, la veille, sur France 2, une "émission de justification", tout en recommandant de ne pas "exhiber" la vie privée.
Article rédigé par Pierre Magnan
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min

François Hollande, candidat socialiste à la présidentielle, a vu, mercredi 7 mars, dans l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy, la veille, sur France 2, une "émission de justification", tout en recommandant de ne pas "exhiber" la vie privée.

Invité d'Europe 1, mercredi matin, François Hollande a réagi au passage de Nicolas Sarkozy sur France 2 dans l'émission "Des paroles et des actes". Le candidat socialiste a déclaré : c'était "une émission de justification personnelle, justification politique".

"Je respecte la vie privée, y compris celle du président de la République", a ajouté le député de la Corrèze.

"Mais je ne pense pas qu'elle ait besoin de s'exhiber. Ni lorsqu'elle a été au début d'un mandat une explication d'une faute, car il s'agit bien de cela", a-t-il dit en évoquant les explications de M. Sarkozy sur son dîner au Fouquet's et sa croisière sur le yacht de Vincent Bolloré en mai 2007.

"A un moment, les Français veulent qu'on parle d'eux et pas simplement de celui qui prétend être leur prochain président", a poursuivi M. Hollande.

"c'eut été une meilleure idée de la faire en 2007"

"Je ne sais pas s'il a reconnu ses fautes, il nous a expliqué ce qu'était à ce moment-là sa situation personnelle. Ca fait partie de ce qu'est le ressort d'une personnalité, l'explication d'un moment, je ne suis pas sûr que ça fasse partie d'une campagne présidentielle", a encore dit M. Hollande.

Concernant la proposition fiscale de M. Sarkozy de fixer une imposition minimum pour les grands groupes du CAC 40, M. Hollande a ironisé. "Les bonnes idées on doit les avoir en début de mandat, pas à la fin, c'eut été une meilleure idée de la faire en 2007".

Il a rappelé que dans son programme, il prévoit un impôt progressif sur les sociétés en fonction de la taille des groupes.

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