Nicolas Sarkozy président de l'UMP : une victoire, pas un plébiscite
C'était une étape essentielle dans son plan de reconquête du pouvoir. Ce samedi soir, Nicolas Sarkozy a remporté la présidence de l'UMP avec 64,5% des voix, devant Bruno Le Maire (29%) et Hervé Mariton (6%).
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— les Républicains (@lesRepublicains) November 29, 2014
"Ce vote marque un nouveau départ pour notre famille politique ", a rapidement réagi sur sa page Facebook et sur Twitter l'ancien chef de l'Etat.
Ce vote marque un nouveau départ pour notre famille politique. Il m’engage et il nous engage tous.
— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) November 29, 2014
Cette victoire de Nicolas Sarkozy n'est pas une suprise. Elle était même attendue. Les seuls doutes de ses proches concernaient le score qu'allait réaliser l'ancien président de la République. Et d'espérer un chiffre au-dessus des 70%, voire de rêver à passer la barre des 80%. Nicolas Sarkozy, avec ses 64,5%, est bien loin du plébiscite un temps espéré par son camp.
Retour contrarié
Il est loin, surtout, du score réalisé en 2004, quand il avait pour la première fois pris la tête de sa famille politique avec 85% des voix. Autre temps, autre moeurs répondront ses défenseurs. Néanmoins, ses adversaires en vue d'une éventuelle primaire pour la présidentielle de 2017 n'auront pas manqué de le noter, tout comme certains socialistes : le retour politique de Nicolas Sarkozy continue d'être contrarié.
Toutes mes félicitations à Nicolas Sarkozy pour sa victoire. Bonne chance pour le renouveau de l'UMP.
— Alain Juppé (@alainjuppe) November 29, 2014
#NicolasSarkozy moins bien élu que prévu, mais élu, donc félicitationS. Je vous propose un débat sur l'avenir de la France. #UMP #PS
— Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) November 29, 2014
"Le temps est désormais venu de passer à l'action (...) Je rencontrerai les principaux responsables de notre famille politique afin de créer les conditions du plus large rassemblement ", a encore insisté Nicolas Sarkozy après sa victoire. Un rassemblement nécessaire pour assoir ses ambitions, au premier plan desquelles la création très probable d'un nouveau parti et, donc, la fin de l'UMP.
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Mais avec ce score mesuré, ses rivaux conservent leurs chances et tout ou partie de leur influence, à l'image d'un Bruno Le Maire qui a estimé que "la volonté de renouveau [devrait] être entendue et respectée ". A l'image également d'un François Fillon qui, après avoir félicité son ancien président en prenant soin de ne pas le nommer, a rappelé que "l'union n'est pas la soumission ".
L’union n’est pas la soumission. Un grand parti moderne accepte la différence ! http://t.co/LUphRxwzqm #CongresUMP
— François Fillon (@FrancoisFillon) November 29, 2014
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Pour réformer sa famille politique, Nicolas Sarkozy devra sans doute tenir compte de ces nouveaux rapports de force, mais également du bon score de Bruno Le Maire. Tout cela pourrait l'obliger à revoir sa stratégie et le calendrier qu'il comptait appliquer.
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