Cet article date de plus d'onze ans.

Nicolas Sarkozy mis en examen : le scénario du retour compromis

L'ancien président de la République est présumé innocent. Mais si cette mise en examen pour "abus de faiblesse" devait se traduire par un renvoi, voire une condamnation en correctionnelle, il en serait terminé de l'hypothèse d'une nouvelle candidature en 2017.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Philippe Wojazer Reuters)

Il
y a à peine quinze jours dans Valeurs Actuelles, Nicolas Sarkozy  s'envisageait en recours,
"pour la France". Il prévoyait des "événements graves ". Il parlait d'une
"crise sociale ", puis d'une "crise financière d'une violence rare et
ça finira par des troubles politiques
". Il n'imaginait sans doute pas à ce
moment là cette mise en examen pour abus de faiblesse.

L'ancien président de la République estimait que la question ne serait pas : "avez-vous
envie ?
" mais "aurez-vous le choix ?". Et si elle était, sans même tenter de mesurer l'impact pour les électeurs : en aura-t-il le droit ?

Car l'abus de faiblesse prévoit "l'interdition des droits civiques " et "l'interdiction d'exercer une fonction publique".

Et si Nicolas Sarkozy  était innocenté, le scénario serait différent puisqu'il pourrait se présenter en victime. Reste que le temps de la justice n'est pas celui de la politique. DSK mis en examen en 1999 dans l'affaire de la MNEF avait dû attendre deux ans d'être blanchi.

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