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Nicolas Sarkozy évoquera l'avenir de l'Europe jeudi après-midi à Toulon

Nicolas Sarkozy prononce jeudi 1er décembre en fin de journée à Toulon un discours sur l'avenir de l'Europe. Un discours qui tombe en pleine crise de la zone euro. Il avait déjà choisi cette ville en 2008 pour dénoncer "les dérives" du capitalisme.
Article rédigé par Pierre Magnan
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Nicolas Sarkozy à Toulon en 2008 (ERIC FEFERBERG / AFP)

Nicolas Sarkozy prononce jeudi 1er décembre en fin de journée à Toulon un discours sur l'avenir de l'Europe. Un discours qui tombe en pleine crise de la zone euro. Il avait déjà choisi cette ville en 2008 pour dénoncer "les dérives" du capitalisme.

Toulon à nouveau. A trois ans de distance, le président de la République va reparler de la crise. A cinq mois de la présidentielle, Nicolas Sarkozy a choisi la même tribune et la même forme solennelle pour y livrer, à partir de 18h 30, son diagnostic sur les "conséquences que la France et l'Europe doivent tirer des crises".

Le cadre

Ce discours intervient alors que l'avenir de la zone euro n'a jamais semblé aussi menacé par la crise des dettes souveraines. Depuis plusieurs jours, Paris et Berlin négocient pour tenter de trouver des remèdes. Les dirigeants européens vont en effet se retrouver pour un sommet les 8 et 9 décembre. Autre sujet d'inquiétude, les menaces sur la croissance économique, avec ses conséquences sur l'emploi.

Les thèmes

"Le président doit répondre à trois inquiétudes des Français: la crise de l'euro, la crise de la dette et la crise de la croissance", a expliqué jeudi matin l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin, sur France 2.

Alors que l'Allemagne veut essentiellement imposer une discipline budgétaire de fer à l'Europe, la France veut surtout que la Banque centrale européenne (BCE) puisse jouer un rôle accru pour venir en aide aux Etats en difficulté. Mais pour le moment, aucun accord ferme ne semble se dessiner. Mercredi, François Hollande avait attaqué la politique européenne de Nicolas Sarkozy."Depuis plusieurs mois, c'est Mme Merkel qui décide et M. Sarkozy qui suit", avait lancé le candidat socialiste à Bruxelles. Jeudi matin, Jean-Pierre Raffarin a répondu en affirmant : "tous ceux qui jouent les matamores sont des irresponsables" et a ajouté : "C'est un peu amusant de voir que celui qui cède à Mme Duflot prétend vouloir résister à Mme Merkel".

La polémique

Le parti socialiste a saisi mercredi la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), chargée de comptabiliser les dépenses électorales des candidats. Il accuse le président de la République de financer sur de l'argent public des "déplacements qui relèvent d'actes de propagande".

Jean-Pierre Raffarin a rétorqué jeudi matin à l'émission les "4V" sur France 2 que les pensées de Nicolas Sarkozy "sont plus préoccupées par la crise que par la campagne". L'ancien premier ministre, qui a qualifié ces accusations d'"absurde", a rappelé que François Mitterrand n'avait pas fait campagne, officiellement, avant mars 1988.

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