Nicolas Sarkozy dévoile sa stratégie de retour dans le JDD
À quelques heures d'une interview télévisée dans le JT de 20 heures sur France 2, deuxième étape de son retour sur la scène politique après un long message posté sur Facebook, Nicolas Sarkozy s'est confié au Journal du Dimanche. L'ancien président de la République, candidat à la présidence de l'UMP, y détaille les prochaines étapes de sa stratégie.
Ainsi, Nicolas Sarkozy entend "changer le nom du parti, mettre en place une nouvelle organisation, installer une relève et faire revenir les adhérents et donateurs pour redresser les comptes ". Pas question, en revanche, de changer de locaux : "On ne va pas les vendre en pleine crise immobilière ", détaille-t-il.
"Si je réussi cette nouvelle formation, ils (Juppé et Fillon) ne pourront plus me rattraper ", estime l'ancien chef de l'Etat.
Sarkozy ne veut "pas être agressif " à l'encontre de Hollande
La présidentielle ? Pour l'instant il n'en est pas question. "Je n'annoncerai pas que je suis candidat à la présidentielle", explique Nicolas Sarkozy qui poursuit :
"Ce sera un autre temps. L'étape d'aujourd'hui, c'est de remettre ma famille politique au travail. "
S'il est élu à la tête de l'UMP, Nicolas Sarkozy explique qu'en tant que chef de l'opposition, il ne sera "pas agressif comme lui à mon endroit " à l'égard de François Hollande. "Je n'ai pas envie de lui ressembler. "
Le candidat à la présidence de l'UMP évoque également les affaires auxquelles il doit faire face. "Je suis sorti de Karachi. J'ai été blanchi dans Bettencourt. Sur la Libye, ils (les juges) savent que les documents sont faux. Quant à Bygmalion, c'est moi qui suis la victime. Chacun sait que ce n'est pas un système dédié à Sarkozy. "
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Bernadette Chirac apporte son soutien
Sur France Info, Bernadette Chirac apporte son soutien à Nicolas Sarkozy. Elle approuve la candidature de Nicolas Sarkozy à la présidence de l'UMP, après avoir dit le contraire il y a une semaine
Selon Bernadette Chirac : "S'il a pris cette décision, c'est qu'il considère qu'il y a besoin de mettre de l'ordre – et Dieu sait qu'il faut en mettre – dans l'UMP ."
"Nicolas Sarkozy considère qu'il y a une telle pagaille…et c'est vrai il n'y en a pas deux ou trois qui soient d'accord. Alors on ne peut pas aborder une campagne présidentielle sans avoir fait de l'ordre dans le parti."
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