Nicolas Sarkozy défend son bilan dans les Vosges
A huit mois de l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy a répondu lors d'une table ronde aux critiques sur les mesures d'économies du gouvernement en réfutant les termes de rigueur et d'austérité : "regardez ce qui de passe dans les autres pays qui n'ont pas fait l'effort de réforme que nous avons fait ; ils ont baissé les salaires ; ça, c'est de l'austérité ; voilà pourquoi je me refuse à utiliser le mot +rigueur+ parce que la rigueur c'est la diminution des salaires et la diminutions des pensions de retraites.. que nous n'avons pas fait.
_ Le président de la république a aussi défendu la réforme des retraites entrée en vigueur au début de l'été en critiquant les socialistes : "ceux qui promettaient de revenir à la retraite à 60 ans, c'est amusant, je n'entends plus leurs promesses ; on entend même plus un son qui sort ; est-ce qu'ils ont renoncé déjà ?", a-il demandé.
Le chômage lié à la démographie d'après Sarkozy
Nicolas Sarkozy a reconnu la reprise du chômage : "Clairement, les chiffres ne sont pas bons", a-t-il concédé, avant de lier, comme Frédéric Lefebrvre, cette hausse à la vitalité démographique du pays, qu'il a qualifiée de "bonne nouvelle" mais aussi de "complication". "Une population active qui augmente chaque année de 150.000 personnes (...) c'est une bonne nouvelle parce que, dans trente ans, la France sera plus nombreuse que l'Allemagne (et) c'est bien pour le financement de notre régime de retraite", a expliqué Nicolas Sarkozy. Mais "avant de faire reculer d'un seul le nombre de chômeurs, il faut trouver 150.000 emplois pour les 150.000 nouveaux" qui entrent sur le marché du travail, a-t-il regretté.
Pour combattre le chômage ; de la ténacité !
Nicolas Sarkozy est partisan de limiter l'immigration de travail comme le préconise le ministre de l'intérieur Claude Guéant. "Quand on n'a pas assez d'emploi, est-ce qu'il faut aller chercher des travailleurs d'autres pays ?", a-t-il plaidé.
Le chef de l'état a annoncé un coup de pouce de 20.000 contrats aidés supplémentaires pour les jeunes et les plus de 50 ans, dont le nombre s'établira désormais à 460.000 pour cette année.
Enfin, Nicolas Sarkozy s'est appuyé sur l'exemple son action contre Khadafi pour la lutte contre le chômage : "L'important, c'est la ténacité (...) on n'y serait pas arrivé en Libye sans ténacité, et bien on mettra la même ténacité sur l'emploi, sur la compétitivité de la France", a-t-il conclu. "c'est ça la, ne rien lâcher".
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