Cet article date de plus de douze ans.

Nadine Morano lance son parti : "On m'a dit si souvent 'vous incarnez la vérité'..."

L'ancienne ministre UMP lance le Rassemblement pour le peuple de France (RPPF), un parti qui "correspondait à une attente" selon elle. "Je crois que la droite s'enrichit de ces réflexions", indique Nadine Morano, soutien de Jean-François Copé dans la bataille pour la tête de l'UMP.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Gonzalo Fuentes Reuters)

On en sait peu, pour l'heure, sur ce micro-parti lancé par Nadine Morano. Les statuts d'un parti nommé "Rassemblement pour le peuple de France" (RPPF) ont été déposés au Journal officiel le 3 octobre dernier, et publiés le 13 octobre (voir les statuts sur le JO en cliquant ici).

Dans les textes, rien n'indique qu'il s'agit du parti de l'ancienne ministre UMP, mais comme l'indiquait Rue89 dès mercredi, "c'est bien elle qui préside le RPPF ". Une information que Nadine Morano a confirmé jeudi matin sur i-Télé : "C'est un nouveau parti politique qui correspondait à une attente, j'ai reçu des centaines et des centaines de lettres de soutien suite aux échéances éléctorales ", a-t-elle indiqué.

"Je voudrais incarner l'espoir, l'espérance dans notre pays" (Nadine Morano)

"On m'a tellement dit 'continuez, battez-vous' et on m'a dit si souvent 'vous incarnez la vérité'... " a-t-elle ajouté, "je voudrais aussi incarner l'espoir, l'espérance dans notre pays, porter des idées, des réflexions, et à ce titre là j'ai décidé de m'engager, de porter ce mouvement politique ".

Un symbole de l'effritement de la droite, alors que l'ex-ministre soutient Jean-François Copé dans la guerre des chefs qui anime le parti ? "Je crois que la droite s'enrichit de ces réflexions ", a rétorqué Nadine Morano. 

D'habitude très prolixe sur Twitter, l'ancienne ministre UMP chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle, n'a pour l'instant pas commenté cette information .

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.