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Municipales : la carte des villes qui basculent
CARTE INTERACTIVE | Les chiffres sont implacables pour le Parti socialiste. D'après les estimations du ministère de l'Intérieur, la gauche perd 155 villes de plus de 9.000 habitants. 10 villes de plus de 100.000 habitants basculent à droite dont Toulouse, Caen, Limoges ou encore Belfort. Par ailleurs, le Front national s'empart de 14 ou 15 villes de plus de 9.000 habitants, d'après Manuel Valls.
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C'est une claque pour la majorité. 155 villes de plus de
9.000 habitants passent à droite après ce deuxième tour des municipales, d'après
le décompte encore provisoire du ministère de l'Intérieur.
Et la liste des pertes symboliques pour la gauche s'allonge
au fur et à mesure que les résultats officiels tombent : Toulouse, Angers,
Reims, Quimper, Saint-Étienne, Limoges,
à gauche depuis 1912, Laval, Bar-le-Duc,
Anglet, la Roche-sur-Yon, Valence, Périgeux, Tourcoing, Tours, Angoulême...
Dans le détail, "1*0 villes de plus de 100.000 habitants
passeraient de gauche à droite. Le changement de la majorité à gauche vers la
droite concernerait de 9.000 à 30.000 habitants, la gauche perdrait environ 105
villes* ", précisait Manuel Valls à 23h30
dimanche soir.
Au profit de qui ? La droite est clairement la grande
gagnante de la soirée. Ses listes recueillent 45,91% des voix contre 40,57%
pour la gauche, 0,06% pour l'extrême gauche, 6,62% pour les sans étiquettes et
6,84% pour les candidats d'extrême droite. Le Front national qui s'emparerait
de "*14 ou 15 villes* ", d'après la Place Beauvau.
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