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Valéry Giscard d'Estaing, un président moderne mais incompris

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Valéry Giscard d'Estaing, un président moderne mais incompris
Valéry Giscard d'Estaing, un président moderne mais incompris Valéry Giscard d'Estaing, un président moderne mais incompris (France 3)
Article rédigé par France 3 - A. Mezmorian, J. Wittenberg, V. Castel, P.Brame
France Télévisions

Valéry Giscard d’Estaing est décédé mercredi 2 décembre à 94 ans. Il a été élu en mai 1974 à 48 ans, le plus jeune président de la République. Son mandat de 7 ans a transformé la France jusqu’à sa défaite en 1981 et son mythique "au revoir".

"Giscard à la barre" : c’est avec ce slogan que le nouveau président de la République est élu le 19 mai 1974. Il rayonne, mais sept ans plus tard, il quittera ses fonctions d’un "au revoir", prononcé avec un ton spectral, désavoué par les Français. Amer, il doute d’avoir laissé une trace dans l’histoire politique, et pourtant, son parcours présidentiel est jalonné de moment marquants, gravés à jamais dans les mémoires.

Une perte de popularité qui conduit à la défaite de 1981

Les Français ont été marqués par son aisance à la télévision. Il use et abuse des images. Tel le Kennedy français, il façonne le mythe d’un politique séducteur et puissant. Sa campagne se veut moderne pour trancher avec l’époque : "Il y a dans la vie politique française quelque chose d’inutilement guindé", déclarera-t-il dans une formule qui a fait mouche. Une fois élu, il imprime un style, dépoussière la fonction, en remontant les Champs Elysées à pied ou en parlant anglais. Mais sa perte de popularité, l’explosion du chômage et l’affaire des diamants de Bokassa le pousseront hors de l’Élysée en 1981.

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