Morano choisit Copé pour la présidence de l'UMP
L'ancienne ministre apprécie la "fidélité" de Jean-François Copé vis-à-vis de Nicolas Sarkozy.
SUCCESSION A L'UMP - Nadine Morano soutient celui qui incarne "une UMP tonique" pour la présidence de l'UMP. L'ancienne ministre du gouvernement Fillon a annoncé, lundi 17 septembre dans un entretien au Figaro, qu'elle avait choisi Jean-François Copé.
A ses yeux, l'actuel secrétaire général du parti a "démontré qu'il était capable de tenir un discours de vérité aux Français". "C'est lui qui a porté le débat sur l'interdiction de la burqa, lui qui a défendu la représentation des femmes dans les conseils d'administration et qui propose la suppression de l'Aide médicale d'Etat sauf en cas d'urgence. Il a une vision moderne et décomplexée de la société. C'est aussi la mienne", déclare l'ex-députée de Meurthe-et-Moselle.
Alors que François Fillon estime que l'élection du président de l'UMP, le 18 novembre, est "une primaire avant l'heure" pour la présidentielle de 2017, Nadine Morano appelle à "ne pas se tromper de débat" : "Les militants ne vont pas choisir notre candidat à l'élection présidentielle, ni même les candidats à la primaire de 2016."
"François Fillon est aussi un ami"
"Nous devons choisir le président de l'UMP, organisateur de l'opposition et architecte de la reconquête des territoires. Pour cette tâche, il aura peu de temps. Je pense, à cet égard, qu'il faudrait modifier nos statuts car il serait plus porteur pour l'UMP d'avoir un président élu pour cinq ans, l'intégralité d'une législature", estime-t-elle. "François Fillon est aussi un ami (…). Mais j'avoue avoir été sensible à la position de Jean-François Copé qui a publiquement affirmé que si Nicolas Sarkozy décidait de revenir en politique, il serait à ses côtés. J'apprécie cette fidélité", lâche-t-elle encore.
Certains médias, comme L'Express, avaient annoncé la semaine dernière son ralliement imminent à François Fillon. Mais Nadine Morano n'avait pas apprécié le comportement de l'ancien Premier ministre, qui l'avait vivement critiquée pour son dialogue, entre les deux tours des législatives, avec un faux Louis Aliot, vice-président du Front national, dans un canular de l'imitateur Gérald Dahan.
Au point de vue du "comportement politique, je préfère cent fois Jean-François Copé (…) à François Fillon", avait-elle déclaré quelques jours plus tard, après s'en être pris publiquement à ce dernier lors d'une réunion du bureau politique de l'UMP.
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