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Vidéo "Il n’y a pas un pays au monde où on fait ça !" : l’énorme colère de Jean-Luc Mélenchon après la perquisition de son domicile

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Durée de la vidéo : 2 min
Une quinzaine de perquisitions ont eu lieu ce mardi 16 octobre dans le cadre de deux enquêtes. Jean-Luc Mélenchon a réagi en direct sur Facebook avant de s’exprimer devant le siège de son parti, la France Insoumise.
VIDEO. "Il n’y a pas un pays au monde où on fait ça !" : l’énorme colère de Jean-Luc Mélenchon après la perquisition de son domicile. Une quinzaine de perquisitions ont eu lieu ce mardi 16 octobre dans le cadre de deux enquêtes. Jean-Luc Mélenchon a réagi en direct sur Facebook avant de s’exprimer devant le siège de son parti, la France Insoumise. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Une quinzaine de perquisitions ont eu lieu ce mardi 16 octobre dans le cadre de deux enquêtes. Jean-Luc Mélenchon a réagi en direct sur Facebook avant de s’exprimer devant le siège de son parti, la France Insoumise. 

"Toute ma maison est remplie de gens. S’il vous plaît, dites partout que cela est naturellement un acte politique." Voici les mots de Jean-Luc Mélenchon, en direct sur Facebook ce mardi matin, le 16 octobre. Le leader de la France Insoumise a en effet été visé par une perquisition à son domicile parisien, ainsi que plusieurs de ses proches dont la secrétaire générale du groupe LFI à l'Assemblée nationale et des assistants parlementaires.

Au total, une quinzaine de perquisitions ont été menées par l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions dans le cadre de deux enquêtes. La première enquête concerne des soupçons d'emplois fictifs d'attachés parlementaires au Parlement européen. La seconde enquête préliminaire porte sur les comptes de campagne de Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle de 2017. Le chef de file de La France insoumise a fait part de sa colère en dénonçant notamment "un acte politique". Le député insoumis a également prévu : "Je n’ai peur de personne."

"On devrait trouver ça normal ?"

Quelques heures après la scène, Jean-Luc Mélenchon, scandalisé, a fait part de sa colère. "C’est pas des juges, des policiers et des politiciens à la ramasse qui vont nous obliger à vivre autrement qu’en République et en dignité", a-t-il notamment fustigé devant le siège de son parti. "Vous imaginez-vous ce que me font ces gens ? Vous vous imaginez ce qu’ils sont en train de faire ? Et au siège ? Et on devrait trouver ça normal ?"

Au lendemain de cette grosse tension et des perquisitions, Jean-Luc Mélenchon est visé par une procédure ouverte par le parquet de Paris ce mercredi 17 octobre, pour “menaces ou actes d’intimidation contre l’autorité judiciaire et violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique“. Cette enquête a été confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).

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