: Vidéo "Ce qui se passe à LR est d’une extrême gravité : ce parti est en train d’imploser", déclare Jean-Louis Bourlanges, député Modem
Jean-Louis Bourlanges, président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, député Modem des Hauts-de-Seine, était l'invité de "Questions Politiques" dimanche 16 mai.
"Ce qui se passe au parti Les Républicains est d’une extrême gravité. Ce parti est en train d’imploser. Vous avez, au sein de la droite traditionnelle, des gens très fortement tentés par l’extrême droite", déclare dimanche 15 mai sur France Inter et franceinfo Jean-Louis Bourlanges, député MoDem des Hauts-de-Seine, allié de la majorité présidentielle.
"C'est de l'intérieur même de LR que surgit la contradiction", estime le député Modem. "Un parti est utile quand il est porteur d'une idée claire, poursuit Jean-Louis Bourlanges. Quand la droite réussit, c'est qu'elle emprunte ses valeurs à la gauche mais qu'elle en récuse en revanche le sens de l'histoire, l'idée que demain sera nécessairement mieux qu'hier, elle crédite une vision tragique de l'histoire.
"Si la droite renonce à cela, elle est perdue. Et c'est cela auquel nous assistons actuellement."
Jean-Louis Bourlangesà franceinfo
Interrogé sur les Républicains, écartelés entre LREM et le RN, comme le montre ce dimanche le sondage Ipsos Sopra Steria pour franceinfo, Le Parisien et Aujourd'hui en France, Jean-Louis Bourlanges estime qu'"il n'y a plus de partis politiques. Il y a au sommet Emmanuel Macron, avec ses immenses qualités, sa compétence, son ardeur au travail, sa volonté de changer les choses, ses limites aussi, ses maladresses et puis Marine Le Pen qui ne se résume pas à un débat raté il y a 5 ans. Ce serait trop simple pour nous."
"Je tiens à lancer un cri d'alarme ici. Ce qui se passe actuellement à LR est d'une extrême gravité..."
Jean-Louis Bourlangesà franceinfo
"Ce que montrent ces régionales, c'est que ce parti est en train d'imploser", estime Jean-Louis Bourlanges, alors que la direction de LR a confirmé Renaud Muselier comme tête de liste LR en région Paca, mais avec des candidats LREM sur ses listes. "Vous voyez le n°2 du parti, M. Peltier, qui dit que s'il était en Paca, il ne voterait pas pour le candidat de son parti. Ce qui veut dire objectivement qu'il apporte son soutien à M. Mariani, qui est le candidat du RN. C'est une transgression maximale !", conclut Jean-Louis Bourlanges.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.