Minute par minute, le premier débat de la primaire socialiste
C'était le premier grand rendez-vous politique de la rentrée. Les six candidats à la primaire socialiste ont débattu jeudi soir sur France 2. Retrouvez ce premier débat de la primaire socialiste minute par minute.
Sur le plateau, face à David Pujadas, les six candidats à la primaire socialiste. De gauche à droite, Arnaud Montebourg, Jean-Michel Baylet, François Hollande, Martine Aubry, Manuel Valls, Ségolène Royal pour parler de leurs projets.
L'émission minute par minute :
23H25 : S'exprimant en dernière, Martine Aubry a déclaré que ce débat lui avait "bien plu" car il avait mis en avant à la fois les accords et les différences entre les différents candidats à la primaire socialiste.
23H23 : Manuel Valls, comme dans son clip de campagne, met en avant ses origines étrangères, sa naturalisation. Et il souligne le fait qu'il est l'un des rares parlementaires à être naturalisé. C'est parce que la France lui a "donné beaucoup", qu'il veut redonner à la France, insiste le député-maire d'Evry.
23H22 : Arnaud Montebourg plaide pour "un nouveau monde que nous allons bâtir ensemble".
23H20 : Jean-Michel Baylet réaffirme sa "volonté d'alternance" et de changement. Un changement dont la France a besoin mais aussi l'Europe, estime-t-il.
23H18 : "Je veux qu'en 2012, la vie quotidienne change tout de suite", lance Ségolène Royal. Elle entend aussi rétablir l'année de formation des enseignants ; "faire des banlieues, une chance et non pas seulement un problème", et "lutter contre la discrimination et le chômage".
23H17 : En conclusion, François Hollande entend lancer un message de rassemblement et assure qu'il sera derrière celui ou celle qui sortira vainqueur de la primaire. Voyant plus loin, il déclare: "Le prochain président de la République doit être complètement différent".
23H15 : Manuel Valls affirme que la France aura besoin de Dominque Strauss-Kahn et de ses compétences, de son expertis économique.
23H13 : "Dominique Strauss-Kahn doit faire des excuses à toute la gauche", déclare Arnaud Montebourg. "Pourquoi ?", demande David Pujadas. "Parce qu'il en a fait au FMI", répond le député de Saône-et-Loire.
23H10 : Manuel Valls indique que le cannabis est généralement - mais pas de façon systématique - la première substance absorbée par les toxicomanes qui prennent des drogues dures. C'est pourquoi il est contre la dépénalisation du cannabis. "Quelqu'un proche de moi a été ravagé par la drogue", confie le député-maire d'Evry.
23H08 : "Je suis fermement opposé à toute forme de libéralisation de la consommation du cannabis", dit Arnaud Montebourg. Une position totalement contraire à celle de Jean-Michel Baylet qui souhaite une légalisation du cannabis.
23H05 : "Et l'EPR de Flamanville?", demande François Hollande à Martine Aubry.
23H03 : "Pour moi, le nucléaire, c'est une énergie de transition", déclare Martine Aubry. "Le cap, c'est de sortir du nucléaire", poursuit-elle.
23H00 : L'énergie nucléaire ne permet pas l'indépendance énergétique de la France, selon Ségolène Royal, car elle nécessite l'importation d'uranium. Elle défend la sortie du nucléaire, et évoque alors la nécessité d'"une nouvelle civilisation". L'ex candidate socialiste à la présidentielle plaide pour les énergies renouvelables et la "croissance verte".
22H57 : Jean-Michel Baylet confie qu'il voit les tours d'une centrale nucléaire depuis sa fenêtre, celle de Golfech. Il défend pour un rééquilibrage des énergies en France.
22H56 : Selon Arnaud Montebourg, "le nucléaire est une industrie qui pose de graves problèmes".
22H53 : Le nucléaire anime le débat entre les candidats.
22H52 : "Je veux le non-cumul des mandats", lance Martine Aubry.
22H50 : "C'est à travers l'Europe que nous pouvons lutter contre ces grands ensembles" que sont notamment la Chine, l'Inde, estime Manuel Valls.
22H47 : Jean-Michel Baylet a évoqué l'aide à la recherche, Martine Aubry a fait de même.
22H46 : Martine Aubry indique que le Parti socialiste ne souhaite pas faire revenir la retraite à 60 ans. Elle dénonce "une caricature".
22H45 : Jean-Michel Baylet plaide pour un "budget européen" pour protéger les Français comme les citoyens de l'Union européenne.
22H39 : "Tant que les banques commanderont au lieu d'obéir, nous ne sortirons pas de la crise", assure Ségolène Royal qui annonce l'interdiction des "crédits revolving" si elle était élue.
22H35 : "La théorie du 'on change tout', personne n'y croit", proclame Manuel Valls.
22H30 : Sur les alliances, "mis à part l'extrême droite, ils sont tous les bienvenus", assure Jean-Michel Baylet.
22H27: Pour François Hollande, ce qui est importe, c'est faire le plus haut score possible au premier tour.
22H26 : Manuel Valls dit qu'il est ouvert à toute alliance avec qui partage ses valeurs.
22H24 : Martine Aubry assure qu'elle fera des alliances comme elle a su en faire à Lille, ville dont elle est maire.
22H23 : Arnaud Montebourg dit avoir été félicité notamment par Nicolas Hulot, Jean-Pierre Chevènement, pour sa candidature. Ce qui compte : "réunir à gauche", insiste-t-il.
22H22 : David Pujadas lance une question sur les alliances éventuelles...
22H21 : "Cette présidence [celle de Nicolas Sarkozy] foule du pied les grandes valeurs de la France", selon Jean-Michel Baylet.
22H19 : "Les Français vont reprendre le pouvoir et choisir", lance Arnaud Montebourg. "Et nous serons tous derrière le vainqueur", poursuit-il.
22H18 : Pour Manuel Valls, le candidat socialiste idéal est celui qui sortira vainqueur de la primaire.
22H15 : Selon François Hollande, la France sort d'une "présidence épuisante". Le quinquennat de Nicolas Sarkozy a "fatigué" le pays, ajoute-t-il. Revenant sur le manque d'expérience qui lui est reproché, il dénonce le chef de l'Etat qui, selon lui, affirme que "pour être président, il faut l'avoir été".
22H14 : "Il faut retrouver la justice, les services publics, et avoir du courage pour faire tout cela". C'est ce que doit porter le candidat socialiste, estime Martine Aubry.
22H13 : Pour Ségolène Royal, qui vante son expérience de 2007 et à la tête de la région Poitou-Charentes, il faut un candidat avec un projet qui porte des "solutions équitables et efficaces".
22H11 : David Pujadas lance le débat entre les six candidats. Première question sur le profil du candidat socialiste idéal.
22H10 : Martine Aubry veut notamment réduire la hausse du prix des loyers.
22H09 : Pour sa "carte blanche", Martine Aubry souhaite parler de "pouvoir d'achat". Elle critique notamment les hausses de prix du tabac et de l'alcool.
22H07 : "La crise de l'école est telle qu'il faut profondément refonder l'école", dit la maire de Lille. Il est nécessaire de "redonner de l'autonomie" aux professeurs pour qu'ils "s'adaptent" aux élèves, détaille-t-elle.
22H06 : Martine Aubry souhaite interdire les stages en dehors du cadre scolaire et universitaire.
22H02 : "L'emploi, l'emploi, l'emploi", martèle Martine Aubry. "Si l'on supprime des niches fiscales qui ne servent à rien (...) je crée 300.000 emplois jeunes, dont 100.000 la première année", propose-t-elle.
21H59 : Il est nécessaire de réduire la place de la finance dans l'économie, selon Martine Aubry. Et c'est justement ce que propose le projet socialiste, argue la maire de Lille.
21H57 : "Nicolas Sarkozy a échoué sur le travail comme il a échoué sur la sécurité", selon Manuel Valls.
21H56 : "La France est grande quand elle est juste", déclare Manuel Vall qui dit défendre la laïcité. "J'ai été l'un des seuls parlementaires socialistes à voter l'interdiction du voile intégrale", rappelle-t-il.
21H54 : Pour sa "carte blanche", Manuel Valls choisit de parler d'intégration et d'immimgration. "Il faut une immigration du travail organisée", affirme-t-il.
21H52 : Manuel Valls propose "la TVA protectivité", sa version de la TVA sociale.
21H50 : Sur la "Règle d'or" : "Il fallait entendre l'opposition" si Nicolas Sarkozy voulait "parvenir à un consensus", estime Manuel Valls, ce que le chef de l'Etat n'a pas fait, selon le socialiste.
21H48 : "C'est quoi être de gauche : c'est se révolter contre le fait que l'école reproduise les inégalités", dit le député-maire d'Evry.
21H46 : "C'est à la gauche de redresser le pays", lance Manuel Valls.
21H43 : François Hollande souhaite réduire en France la part d'électricité produite par le nucléaire, et la faire passer de 75% à 50%. "Ma conviction, c'est qu'on ne peut pas être le seul pays au monde à avoir autant d'électricité produite par le nucléaire", dit-il.
21H39 : "Je n'aime pas la richesse insolente", dit François Hollande, revenant sur sa petite phrase sur les riches.
21H38 : "Il y a 150.000 jeunes au sein d'une génération (qui en compte 650.000) qui sortent sans diplôme du système d'éducation", rappelle l'ancien patron du parti socialiste.
21H37 : "Les handicapés dans l'école ont été les maltraités du quinquennat de Sarkozy", estime François Hollande.
21H36 : "Tout ce que j'annonce sera financé par des économies", affirme le député de Corrèze.
21H34 : "Mon premier acte sera la réforme fiscale", s'engage François Hollande.
21H31 : François Hollande revient sur les 60.000 embauches qu'il a proposées dans la l'Education nationale. "Pour moi, c'est la priorité, et c'est la cause-même de mon engagement", dit-il. "A raison de 12.000 embauches par an", précise-t-il.
21H29 : Ségolène Royal plaide pour une "justice plus juste". C'est possible car "c'est une volonté politique", dit-elle. "Je serai la garante de l'ordre public moral", ajoute-t-elle.
21H27 : "Il faut faire de la France un pays d'entrepreneurs", lance Ségolène Royal. Et elle prévoit "un grenelle des PME" si elle est élue présidente.
21H26 : "L'Etat est trop hyper concentré", estime Ségolène Royal. "Il faut mieux répartir les compétences dans les collectivités territoriales" afin de faire des économies, argumente-t-elle.
21H22 : "La justice fiscale, c'est de faire payer les plus riches", insiste Ségolène Royal. Elle défend son projet qui ne prévoit aucune hausse d'impôt. Elle défend un "impôt plus juste", "plus équitable" pour financer notamment "la protection sociale".
21H19 : Ségolène Royal dit que son premier geste au cas où elle serait élue sera une réforme du secteur bancaire. Elles doivent financer "l'économie réelle" et non pas "spéculer", estime l'ex-candidate socialiste à la présidentielle.
21H15 : Autre sujet de société, "l'euthanasie est pratiquée de manière clandestine", déclare Jean-Michel Baylet. Et il prend l'exemple de l'avortement. Il estime qu'il est nécessaire de reconnaître "le droit à mourir dans la dignité", de la même façon que l'avortement a été reconnu il y a des dizaines d'années avec Simone Weil, argue-t-il.
21H14 : Le président du parti Radical de gauche souhaite la légalisation du cannabis. "Les dealers sont partout", affirme-t-il. "La consommation de drogue, ce n'est pas ma génération", concède Jean-Michel Baylet mais elle est d'"actualité", constate-t-il.
21H12 : Jean-Michel Baylet défend une "Europe fédérale" car c'est "la seule solution" pour surmonter la crise de l'euro, estime-t-il.
21H11: "Je veux un impôt équitable", insite Jean-Michel Baylet.
21H10 : Jean-Michel Baylet propose "un impôt unique sur les sociétés" similaire à celui en vigueur aux Etats-Unis. Cet impôt serait progressif selon l'importance des bénéfices de la société.
21H08 : "L'école c'est quand même la priorité des priorités", déclare Jean-Michel Baylet, président du parti Radical de gauche.
21H05 : Jean-Michel Baylet souligne qu'il n'est pas socialiste mais radical, et que son programme est différent de celui du parti de la rue de Solférino.
21H03 : Arnaud Montebourg fait trois propositions :
_ une loi de partage destinée aux entreprises qui donnent des dividendes aux actionnaires : "si vous distribuez 100 euros aux actionnaires, vous distribuez 100 euros aux travailleurs".
_ un "blocage généralisé des loyers" afin de "revenir à un niveau de loyer antérieur à la crise".
_ une allocation pour "les femmes qui vivent seules avec des salaires faibles", c'est-à-dire "établir une allocation familiale au premier enfant, et un bonus pour les femmes qui vivent seules".
21H01 : "Le pouvoir d'achat, c'est la promesse centrale du président de la République et c'est son échec majeur", déclare Arnaud Montebourg.
20H58 : "Nous pouvons encore sauver l'euro mais il faut prendre des mesures draconiennes de démondialisation financière", selon Arnaud Montebourg. "Il n'y a plus d'argent", martèle-t-il. Et d'ajouter : "Ce que je propose, c'est que les banques payent".
20H55 : Interrogé sur son livre traitant de la "démondialisation", Arnaud Montebourg affirme que le protectionnisme est nécessaire et pratiqué par toutes les grandes nations. "Nous avons perdu en vingt ans, vingt millions d'emploi", indique-t-il.
20H53 : Arnaud Montebourg, député de Saône-et-Loire, détaille son projet sur les banques et la mise sous tutelle de celles-ci.
20H51 : Arnaud Montebourg quitte son pupitre pour s'asseoir à la table face aux journalistes et exposer son projet.
20H47 : François Hollande parle d'"un échec cruel" pour Nicolas Sarkozy.
20H45 : Ségolène Royal affirme que les "inégalités se sont tellement creusées" qu'elles ne pourraient plus "franchir les obstacles" pour réussir, comme elle l'a fait.
20H44 : Jean-Michel Baylet souligne qu'il est un chef d'entreprise engagé à gauche.
20H43 : Arnaud Montebourg met l'accent sur les banques actuellement en difficulté.
20H41 : Manuel Valls dit incarner "une gauche qui dit la vérité". "Ma priorité c'est le désendettement de notre pays", a-t-il dit.
20H40 : Martine Aubry est la première à prendre la parole, comme prévu par le tirage au sort. S'adressant aux Français, elle déclare "mes priorités sont les votres : l'emploi, le pouvoir d'achat".
20H38 : David Pujadas lance l'émission.
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