Hôpital, Mélenchon et Bercy : Macron répond aux questions des visiteurs dans les jardins de l'Elysée
A l'occasion des journées du patrimoine, le président de la République s'est prêté au jeu des questions-réponses sur son imminente réforme de l'hôpital, sur les suppressions d'emplois à Bercy et même sur son récent dialogue avec Jean-Luc Mélenchon.
Emmanuel Macron a joué le jeu des Journées européennes du patrimoine. La président de la République a répondu à ceux qui l'interpellaient dans les jardins de l'Élysée, samedi 15 septembre. Le chef de l'État est arrivé vers 16 heures, accompagné de son épouse. Il a ensuite passé plus de deux heures à serrer des mains et faire des selfies devant une foule de gens enthousiastes.
Parmi les milliers de curieux, quelques-uns ont demandé des comptes. "On est très inquiets au ministère", a ainsi imploré une fonctionnaire de Bercy, chargée de vérifications et contrôles. "Certains métiers se transforment mais la vérification n'est pas automatisable, elle est beaucoup moins touchée que les missions de recouvrement", a répondu le président.
"Pas de solution miracle"
"La kinésithérapie à l'hôpital est en train de mourir, avez-vous quelque chose pour nous ?", a questionné aussi une jeune kiné très émue. "J'annoncerai mardi qu'on donne un peu plus de marge budgétaire à l'hôpital", a assuré le président, promettant aussi l'embauche de davantage de médecins permanents. "Mais il n'y a pas de solution miracle qui permette d'augmenter tous les salaires."
Il a enfin défendu son adversaire Jean-Luc Mélenchon, qui lors d'une rencontre à Marseille n'avait pas répété ses violentes critiques devant le chef de l'État. "Monsieur Mélenchon vous traite de nom d'oiseaux et devant vous, il dit qu'il n'a rien dit", a lancé un senior. "C'est parce qu'il est courtois et républicain, et donc c'est toujours mieux d'être courtois quand on est face à face. Parfois il n'est pas d'accord et dit des choses avec plus d'emportement, parce qu'il est élu à Marseille, une ville qui m'est chère", a souri le président.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.