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Maxime Bono, maire de la Rochelle, traite Falorni de "cheval de Troie" de la droite

Maxime Bono, le maire PS de La Rochelle, et député sortant, met vivement en cause dans "Sud-Ouest" le candidat dissident Olivier Falorni, qui, selon les sondages, pourrait battre Ségolène Royal dans la 1re circonscription de Charente-Maritime.
Article rédigé par Pierre Magnan
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Maxime Bono avec Ségolène Royal (XAVIER LEOTY / AFP)

Maxime Bono, le maire PS de La Rochelle, et député sortant, met vivement en cause dans "Sud-Ouest" le candidat dissident Olivier Falorni, qui, selon les sondages, pourrait battre Ségolène Royal dans la 1re circonscription de Charente-Maritime.

Maxime Bono, maire PS de la Rochelle, avait déjà mis en cause Olivier Falorni, candidat dissident contre Ségolène Royal, mardi dernier lors de la venue de Martine Aubry. Il se montre encore plus dur avec Olivier Falorni, qui est toujours adjoint à la marie de La Rochelle.

"J'ai été trop indulgent. Demandez à ses collègues adjoints ce qu'il a apporté à la vie municipale ? J'ai fait son boulot (pour le personnel il a rempli sa mission) mais pour les budgets c'est moi qui ai repris la main. La dernière réunion de concertation budgétaire, il est arrivé en retard et parti en avance", affirme Maxime Bono dans Sud-Ouest à propos d'Olivier Falorni.

"Cheval de Troie"

Maxime Bono, qui a succédé à la mairie de La Rochelle en 1999 à Michel Crépeau, avait, jusqu'à présent, simplement retiré à M.Falorni la possibilité de représenter la ville. Aujourd'hui, la menace est plus précise : "Je demanderai à la majorité municipale de prendre une position. Il accepte complaisamment de devenir un cheval de Troie mettant, dans ses flancs, les bataillons de la droite. C'est son honneur qui est en cause" et il ajoute "Je ne siégerai pas à côté d'un élu qui s'est conduit ainsi".

Le maire de La Rochelle, qui affirme avoir fait venir Ségolène Royal pour le remplacer à la députation, estime avoir été trop indulgent avec M.Falorni. "J'ai trop longtemps cru que je serai en mesure de recoudre les morceaux. Que l'on aurait le temps avant les municipales de 2014, ou 2015", ajoute-t-il dans Sud-Ouest.

Dans ce climat, tous les adjoints (sauf un) au maire de La Rochelle ont publié jeudi un communiqué "condamnant cette aventure personnelle, destructrice de l'union". Ils "demandent à tous les électeurs de gauche de refuser d'être les instruments de la droite et de voter massivement pour Ségolène Royal, seule candidate de la majorité présidentielle, dimanche prochain".

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