: Vidéo Retraites : Marine Le Pen propose un minimum vieillesse à 1 000 euros
Marine Le Pen met en avant le "choix de société" que les Français ont à faire. Elle souhaite fixer le départ à la retraite à 60 ans tout en réduisant les annuités, sans pour autant baisser le montant des pensions.
Marine Le Pen a proposé que les retraités touchent 1 000 euros minimum de retraite, "quelle que soit la durée de cotisation", lundi 15 novembre dans "les matins présidentiels" de franceinfo. Elle souhaite également que le minimum vieillesse, ou allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), soit porté à 1 000 euros. Selon elle, c'est "un choix de société" que doivent faire les Français. "Est-ce que vous souhaitez qu’il n’y ait plus une seule retraite ou un minimum vieillesse en dessous de 1 000 euros ? interroge-t-elle. C’est ça que je vais leur proposer. Parce que la manière dont vivent nos aînés, pour moi, c’est un marqueur de civilisation."
Marine Le Pen indique également vouloir un âge de départ à la retraite fixé à quarante annuités, à partir de 60 ans. "Je sais que la vision ultralibérale consiste à dire qu’il faut un allongement indéfiniment de la durée de travail. Je suis contre", indique-t-elle. "Aujourd’hui j’entends des candidats qui nous parlent de 64 ans, j’ai entendu les candidats LR, le candidat Éric Zemmour. (...) Je fais passer la durée de cotisation de 43 à 40 ans. Or, aujourd’hui, les gens qui ont 40 annuités à 60 ans, sont souvent des gens qui travaillent dans des secteurs manuels. (...) on ne les fera pas travailler jusqu'à 65, 66 ou 67 ans." Pour Marine Le Pen, le départ en retraite dépend du type de métier. "Ceux qui ont travaillé manuellement, qui ont commencé à travailler les plus jeunes, partiront à 60 ou 61 ans. Ceux qui ont fait des études et sont entrés dans le monde du travail plus tard peuvent travailler effectivement jusqu’à 64 ou 65 ans pour avoir une retraite pleine."
Marine Le Pen assure pouvoir fixer le départ à la retraite à 60 ans tout en réduisant les annuités sans pour autant baisser le montant des pensions. "Ça, c'est le Medef, le triangle des Bermudes", ironise-t-elle. La candidate préfère mettre en avant un "choix" à faire. "C’est un choix budgétaire. La manière dont vit 17 millions de nos compatriotes, nos parents et grands-parents, c’est un choix de société. C’est le choix d’un pays et c’est le choix que je demande aux Français de faire. Est-ce que vous souhaitez que nos retraités puissent profiter des quelques années en bonne santé qui leur restent ?"
Marine Le Pen souhaite par ailleurs rétablir la demi-part fiscale pour les veuves et les veufs. Une suppression qui a des conséquences "lourdes", selon elle, puisqu'elle évalue que "pour une veuve de la classe moyenne c'est jusqu'à 500 euros d'impôt qu'elle paie en plus."
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