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Vidéo Présidentielle : "Il n'y a pas de guerre en Afghanistan", affirme Marine Le Pen pour justifier son souhait de ne pas accueillir de réfugiées afghanes en France

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"Il n'y a pas de guerre en Afghanistan", répond Marine Le Pen pour justifier son souhait de ne pas accueillir de réfugiées afghanes en France
"Il n'y a pas de guerre en Afghanistan", répond Marine Le Pen pour justifier son souhait de ne pas accueillir de réfugiées afghanes en France "Il n'y a pas de guerre en Afghanistan", répond Marine Le Pen pour justifier son souhait de ne pas accueillir de réfugiées afghanes en France
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

Les portes de la grande majorité des collèges et lycées restent fermées aux femmes depuis le retour au pouvoir des talibans, en août.

Peut-on à la fois être favorable à l'accueil de réfugiés ukrainiens et opposée à l'arrivée en France de femmes afghanes, qui vivent depuis l'été 2021 sous le régime taliban ? Invitée de l'émission "Elysée 2022", jeudi 3 mars, Marine Le Pen a répondu par l'affirmative. "Il n'y a pas de guerre en Afghanistan ! C'est terminé !", s'est justifiée la candidate du Rassemblement national à l'élection présidentielle.

Pour appuyer son raisonnement, la finaliste du dernier scrutin de 2017 s'est appuyée sur "le règne du droit". "Je suis désolée : la loi, toute la loi, mais rien que la loi. La loi, c'est le droit d'asile, [pour lequel] il faut démontrer qu'à titre individuel, on fait l'objet d'une persécution de la part de son gouvernement", a continué Marine Le Pen.

Le régime taliban met les femmes afghanes au supplice

Après avoir repris en août le pouvoir en Afghanistan, les talibans ont promis de se montrer plus souples à l'égard des femmes que lors de leur premier régime, entre 1996 et 2001, quand elles étaient privées de presque tous leurs droits. Mais la réalité est bien éloignée de leur discours. Si les talibans disent autoriser les femmes à travailler dès lors que la ségrégation des sexes est respectée, dans les faits elles n'ont plus accès aux emplois publics, hormis dans des domaines spécialisés, comme la santé et l'éducation.

Les talibans disent considérer que les filles ont aussi le droit d'être éduquées. Mais les portes de la grande majorité des collèges et lycées leur restent fermées depuis août. Les chaînes de télévision ne sont plus autorisées à diffuser de séries incluant des femmes. Et les journalistes femmes doivent porter le hijab à l'écran.

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