Vidéo Elections européennes, dette, Nouvelle-Calédonie... Regardez l'interview de Marine Le Pen dans l'émission "L'Evénement" sur France 2

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Interview Marine le Pen sur France 2.
Interview Marine le Pen Interview Marine le Pen sur France 2. (FRANCE TELEVISIONS)
Article rédigé par franceinfo
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Sur le dossier calédonien, la présidente du groupe du RN à l'Assemblée s'est dite ouverte à un nouveau référendum d'autodétermination "dans 40 ans".

Marine Le Pen est passée sur le gril de Caroline Roux pendant plus de trente minutes. Dans l'émission "L'Evénement" sur France 2, jeudi 16 mai, la responsable du Rassemblement national a donné sa vision sur les dossiers de l'actualité et sur la situation économique de la France, à environ trois semaines des élections européennes.

Avant de défendre le programme de son parti pour le scrutin européen, la présidente du groupe du RN à l'Assemblée nationale a réagi aux émeutes en Nouvelle-Calédonie. "Il faut combattre la violence et condamner ceux qui commettent les violences", avance Marine Le Pen, qui estime qu'il y a "un risque de guerre civile"Mais elle dit croire au dialogue pour dénouer le conflit sur le statut de l'archipel :

"Je suis convaincue que les parties sont capables de se mettre autour de la table. (...) Ils l'ont fait par le passé, ils sont capables de le refaire."

Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale

dans "L'Evénement" sur France 2

Interrogée sur la relance du processus d'autodétermination, Marine Le Pen s'est dite favorable à l'organisation d'un nouveau scrutin. "Peut-être en faut-il un de plus (...), peut-être dans 40 ans", a répondu la parlementaire. Ce calendrier électoral doit permettre de donner de la visibilité aux entreprises privées. "Aujourd'hui, la Nouvelle-Calédonie ne se développe plus, parce que les entreprises privées n'ont pas envie d'investir en se disant : 'Il y a un risque, une épée de Damoclès'", explique-t-elle.

"S'endetter, c'est s'appauvrir"

La triple candidate du Rassemblement national à l'élection présidentielle a aussi été questionné sur les évolutions de sa position sur l'Union européenne. Elle ne souhaite plus le "Frexit", et elle estime qu'il est désormais possible de construire une "Europe des nations", par opposition à la trajectoire actuelle de l'UE, qu'elle juge trop fédérale. "Nous n'allons pas quitter la table au moment où nous gagnons la partie", a-t-elle déclaré, reprenant un slogan de la tête de liste de son parti aux européennes, Jordan Bardella.

La responsable du RN a également été interrogée sur l'économie et sur la dette. "S'endetter, c'est s'appauvrir", a-t-elle estimé. Fin avril, Marine Le Pen avait déjà appelé, dans une tribune publiée par Les Echos, à l'établissement d'une stratégie nationale sur la réduction de la dette. Jeudi soir, elle a dressé une liste de leviers grâce auxquels elle ferait des économies : la lutte contre la "fraude", la lutte contre l'"immigration", la "contribution que nous versons à l'Union européenne" ou encore l'arrêt de la "multiplication des agences [publiques] dont [elle] pense qu'une grande partie ne servent à rien".

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