Présidentielle : 9 blessés et 29 personnes placées en garde à vue après la manifestation parisienne
D'autres rassemblements ont aussi eu lieu en province, notamment à Nantes et Toulouse.
Elles avaient commencé à se rassembler avant même les premières estimations des résultats, annonçant la qualification d'Emmanuel Macron et Marine Le Pen au second tour. Vingt-neuf personnes ont été placées en garde à vue à l'issue de manifestations organisées places de la Bastille et de la République, dimanche soir à Paris, a indiqué la préfecture de police, lundi 24 avril. Six policiers et trois manifestants ont été légèrement blessés lors des heurts. Au total, 143 personnes ont été interpellées en France.
Les manifestants s'étaient regroupés à l'appel de mouvements antifascistes et anticapitalistes, qui entendaient organiser une "nuit des barricades". Les forces de l'ordre ont essuyé des jets de bouteilles et de pétards de la part des jeunes, souvent vêtus de noir et cagoulés. Plusieurs voitures ont été incendiées et des vitrines ont été brisées.
Des rassemblements aussi à Lyon, Bordeaux ou Nantes
Une quarantaine d'actions, rassemblant environ 2 000 personnes au total, ont également été recensées en province, notamment à Lyon, Bordeaux, Grenoble, Rouen, Toulouse, Rennes et Nantes. Selon une source policière, les plus importantes ont réuni 300 personnes à Nantes et 250 à Toulouse. Des dégradations ont été commises dans ces deux villes.
Plusieurs interpellations ont eu lieu à Nantes, a indiqué dimanche soir la préfecture de Loire-Atlantique. Le rassemblement s'est en effet rapidement tendu, racontent nos confrères de France 3 Pays de la Loire.
A Bordeaux, les forces de l'ordre ont essuyé des jets de projectiles et procédé à deux interpellations. Une personne a été placée en garde à vue.
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